REFUS CATEGORIQUE DE L’UNCAM : LES TAXIS REUNIONNAIS ANNONCENT LA MISE EN PLACE D’UN SERVICE RESTREINT AU 1ER NOVEMBRE 2025 :
À l’issue de la visioconférence tenue ce vendredi 17 octobre 2025 entre l’UNCAM, la Préfecture, la CGSS et l’Intersyndicale des Taxis 974, la profession a pris acte du refus catégorique de l’UNCAM d’accorder une adaptation équitable de la convention nationale encadrant le transport sanitaire par taxi.
Les taxis de La Réunion demandaient simplement l’application du forfait additionnel de 15 € accordé aux grandes métropoles hexagonales.
Les Outre-mer, eux, ne bénéficieront que d’un forfait limité à 3 €, censé compenser la vie chère et nos contraintes spécifiques. Une décision totalement déconnectée de la réalité économique et sociale de notre île.
Cette différenciation tarifaire constitue un manque de considération flagrant face aux contraintes locales :
• un coût de la vie et d’exploitation bien supérieur à la métropole ;
• une offre de soins concentrée obligeant des trajets longs et récurrents ;
• une circulation dense et structurellement contrainte ;
• une forte prévalence de pathologies chroniques, notamment le diabète.
Pire encore, une note interne de l’UNCAM interdit à la CGSS de La Réunion toute négociation locale avant mars 2026, alors que le décret d’application du 8 août 2025 autorise explicitement ces discussions immédiates.
Ce blocage administratif illustre une fois de plus le mépris institutionnel envers les Outre-mer.
Face à cette situation inacceptable, l’ensemble des taxis réunionnais annonce la mise en place d’un service restreint à compter du 1er novembre 2025, et ce jusqu’à la mise en application effective d’un forfait additionnel D.R.O.M. respectant nos spécificités territoriales.
Nous n’accepterons aucune mise en péril volontaire de nos entreprises par des décisions injustes et inadaptées.
Depuis 2008, les taxis réunionnais, en accordant une remise tarifaire à la CGSS, ont permis de générer plus de 100 millions d’euros d’économies en 17 ans.
Nous avons toujours été partenaires de l’effort collectif, mais il est inacceptable que cet effort soit désormais ignoré.
Par ailleurs, nous saluons et soutenons l’initiative nationale de l’Interfédéral des Taxis de France (FNAT, FNTI, FNDT), qui a saisi le Conseil d’État afin de contester la légalité du modèle tarifaire imposé par la CNAM, jugé inéquitable et contraire au principe d’égalité républicaine.
Nous restons unis, déterminés et mobilisés.
Notre combat continue pour la justice, pour l’équité, et pour nos patients. »



Évier de prendre les taxis ,priviligiez les autres moyens de transports,véhicules personnel ou amis, boycotter les taxis qui veulent se faire du fric sur le dos des patients. Que la sécu rembourse les frais occasionnés par un particulier,ou sont véhicule famílial.
Plus besoin de taxis , hormis les malades ou la secu paye ! A l’époque un taximan hellait les clients , taxi place, patente a chaque commune , droit de partir plein et retour a vide ! A ce jour des messieurs ou le clientarisme est acquis ! La caverne d’Ali baba c’est la secu ! Arrêtez votre cinéma ! Et en prime sans politesse !
Nou la bien rende out famille service imbécile
S’ils insistent autant pour faire du transport sanitaire, ils n’ont qu’à ouvrir une société spécialiser pour cela et arrêter de faire taxis… ils n’auront plus la licence de taxiteurs à payer.
Ils servent qu’à a la secu ces pseudos taxis ! Un max de pognon ou le patient trinque pour arriver à la gare de l’abattoir humain