C’est Thibault J., l’attaché parlementaire du député RN (Rassemblement National) de la Réunion qui s’exprime ainsi ! Il paraît qu’il pique souvent des crises de colère. Je vais donc commencer par le Rassemblement National, non pas pour vous rappeler que le parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella n’a pas voté la 6^ème motion de censure déposée en l’espace de 5 semaines seulement contre le gouvernement Bayrou. Le vote négatif du RN est devenu monnaie courante. Il existe bel et bien un pacte de non-agression (Tu me protèges, je te protège) entre François Bayrou et Marine Le Pen, entre le gouvernement et le RN dont sa cheffe attend sans doute un « piston » du gouvernement pour un renvoi d’ascenseur de la justice dans l’affaire qui la concerne et pour laquelle elle risque l’inéligibilité, c’est-à-dire son élimination avant même la compétition élyséenne de 2027.

Je vais vous parler du RN local et de son député Joseph Rivière et, plus précisément, du suppléant de ce dernier, à savoir un certain Thibault J., un nom que vous n’avez sans doute jamais entendu. Idem pour moi ! Je fais rapide et court. Joseph Rivière, seul député RN de la Réunion, élu le 7 juillet dernier dans la 3^ème circonscription (merci Thien-Ah-Koon !) vient de virer celle qui faisait office de collaboratrice, celle qui a été également sa directrice de campagne durant les dernières législatives. Virée, sans indemnités !

Joseph Rivière aurait agi sur les consignes de son attaché parlementaire Thibault J., un « sanguin », me dit-on, qui s’est « pété » avec sa hiérarchie partout où il est passé : à la Plaine-des-Palmistes (cabinet de l’ancien maire socialiste Jean-Luc Saint-Lambert), à la Région comme attaché de groupe politique, à l’Association des maires de la Réunion (AMDR) comme adjoint du directeur, à la mairie de l’Etang-Salé comme « juriste »…

Avant de bosser pour Joseph Rivière, Thibault J. a travaillé deux mois à la mairie du Tampon, qui ne voulait pas vraiment de lui et qui avait tout fait pour qu’il soit géré par le CDG (Centre de gestion). Après juillet 2024, il s’est mis en disponibilité et s’est fait recruter par le député RN, en surgissant de « nulle part » à en croire l’entourage (même s’il ne reste plus grand monde) du député Rivière. D’après mes informations, la collaboratrice virée sans indemnités ne digère pas ce « licenciement abusif » et devrait saisir les Prud’hommes. Le mandataire financier de Joseph Rivière a lui aussi porté plainte, mais auprès de la gendarmerie, contre le comportement de Thibault J. Toujours d’après mes informations et des pièces qui ont été déposées dans ma boîte à lettres, il apparaît que la permanence parlementaire du député Rivière, située dans la commune du Tampon, n’est autre que l’appartement de son attaché parlementaire Thibault J.. Coût du loyer : 1 000. Lequel Thibault J. a mis l’appartement au nom de sa concubine, une esthéticienne. Un local quasiment inaccessible à la population, situé à l’étage d’un immeuble. Seul Joseph Rivière a les clés de l’appartement qui lui sert donc de permanence mais où quasiment personne n’y met les pieds. Durant la campagne des législatives, la directrice de campagne aurait même utilisé son téléphone professionnel (elle était salariée à Orange) au profit du candidat Rivière, soit un peu plus de 400 euros de communication, somme qui n’a jamais été inscrite dans le compte de campagne électorale de Joseph Rivière.

« Comportement agressif et menaçant envers ses collègues »

Toujours dans ma boîte à lettres, j’ai retrouvé dans le dossier qui y a été déposé, des courriers concernant Thibault J. J’en prends un, au hasard, il est signé du 1^er adjoint au maire de l’Etang-Salé et daté de juin 2023. Les faits qui sont reprochés à Thibault J., juriste à la mairie de l’Etang-Salé, sont : « une attitude menaçante et violente envers ses collègues », « le non-respect des règles de discipline fixées par le règlement intérieur ou par note de service » et «détournement de fonds publics ».

Il est question de «comportement agressif et menaçant envers ses collègues : depuis sa prise de fonction, Monsieur Thibault J a multiplié les propos et messages violents à l’égard de ses pairs, créant un climat de tension, d’agressivité et d’anxiété permanente et provoquant des plaintes de plusieurs d’entre eux auprès de sa hiérarchie ainsi que le départ d’au moins l’une des personnes concernées en congé maladie », écrit le 1^er adjoint. Il est écrit encore que « le 9 juin 2023, M. Thibault J. a outragé des policiers municipaux en leur adressant un doigt d’honneur, maintenu en leur direction en les regardant ». Il est précisé aussi que « M. Thibault J. utilise sa voiture de service » comme une voiture de fonction, qui s’est prise une contravention le dimanche 15 novembre 2022 à l’aéroport de Roland Garros à Sainte-Marie (il n’y a pas encore d’aéroport du même nom à l’Etang-Salé).

Concernant « le détournement de fonds publics », « M. Thibault J. a fait signer par fraude au 1^er adjoint un état d’heures supplémentaires en lui affirmant que ces heures ont été sollicitées par sa hiérarchie et leur paiement validé par cette dernière ». Or, « les heures litigieuses n’ont pas été effectuées à la demande du supérieur hiérarchique », à savoir le DGS Alain Kichenapanaïdou. Dans son rapport disciplinaire, le 1^er adjoint au maire précise que « M. J. a été reçu par M. le maire » et « qu’il a reconnu les faits expliquant son geste par ses problèmes financiers ».

Je prends un deuxième courrier, toujours au hasard, concernant Thibault J. Il s’agit de la copie d’une plainte déposée en octobre 2023 par un chauffeur de bus de la municipalité de l’Etang-Salé contre le « juriste » de la mairie auprès des gendarmes du Tampon. Le chauffeur de bus explique avoir reçu un appel de Thibault J., un dimanche soir, en sa qualité de « juriste » ; Lequel lui demandait, à titre de service, de témoigner à l’encontre de l’ancien DGS Kichenapanaïdou, dans le cadre d’une action pénale. N’ayant jamais assisté à quoi que ce soit d’anormal entre les deux protagonistes, le chauffeur de bus refuse « d’apporter un faux témoignage dans une affaire » qu’il « ne maîtrise pas » et dans laquelle il « n’a pas été témoin ». M. J. n’a pas du tout apprécié que le chauffeur de bus puisse l’envoyer paître. Via un SMS (dont la copie est en possession des gendarmes), Thibault J. écrit au chauffeur de bus (je laisse les fautes) : « Pauvre type. Après tous les services que je t’ai rendu, et même à ton beau frère. Tu prends, tu prends, tu fais comme si t’es un grand monsieur, mais quand il faut aider quelqu’un que tu appelles « mon frère » tu n’arrives pas à porter tes couilles. T’es soit disant grand père m’ai t’es rien en fait. Ça t’a fait plaisir de me voir chier de l’encre. Ton vrai visage apparaît. Sois maudit Judas. Que ta descendance soit maudite également ».

Je m’arrête là. J’ai aussi des mails dont un très croustillant écrit par M. J. concernant deux élus nationaux du RN. Le mandataire financier du député Joseph Rivière a lui aussi écrit à la direction nationale du parti et même personnellement à Marine Le Pen et à Jordan Bardella pour se plaindre de l’attitude « irrespectueuse » de Thibault J. Pas de réaction pour le moment. Idem du côté du député Joseph Rivière et du responsable départemental du Rassemblement National, Johnny Payet. Z’oreille cochon dan’ marmite pois. Affaire à suivre ! Pour info, même Jacqueline Partula-Miranville, la suppléante, a pris ses distances avec le député Joseph Rivière. Ambiance toxique.

 Maurice Gironcel craint une inéligibilité avec exécution provisoire

A vrai dire, l’inéligibilité, il s’en tape un peu. Il pourra toujours faire appel et tant que l’appel… Mais c’est surtout l’exécution provisoire qui lui fait peur. Evidemment, face au sien le warrior Gironcel bombe le torse et se dit confiant. Les procès et autres comparutions, il en connaît un rayon. Je ne vais pas refaire le film de sa carrière politique qui a connu plusieurs secousses judiciaires. Cette fois, comme vous le savez , dans l’affaire supposée de corruption des marchés truqés du Sidélec (autorité organisatrice de la distribution d’électricité à la Réunion) dont il est le président, Maurice Gironcel sera appelé à comparaître, avec sept autres personnes, devant le tribunal correctionnel de Paris, du 21 au 27 mai prochains. Toutes ces personnes ainsi que Gironcel sont soupçonnées d’être impliquées dans le trucage du marché de l’électrification à la Réunion.  Maurice Gironcel, par ailleurs maire de Sainte-Suzanne et président du PCR (Parti Communiste Réunionnais), sera jugé pour favoritisme, participation à une entente et corruption passive d’argent public. Idem pour le DGS du Sidélec Yves Gigan.

En public, Gironcel joue au dur et ne se sépare jamais de son sourire. Même pas peur ! Plus optimiste que lui sur l’issue du procès, tu meurs ! C’est ce que rapportent certaines personnes qui ont assisté à une réunion organisée par le maire de Sainte-Suzanne dans le local du centre-ville avant-hier. Face à son groupe politique, Gironcel dit ne rien craindre. Mais les apparences sont souvent trompeuses. Il paraît, en fait, qu’il balise un max et redoute surtout « l’exécution provisoire » qui a bordé sur le champ les Tak (André Thien-Ah-Koon) et Jean-Paul Virapoullé. Certes, ils ont fait appel, mais l’exécution provisoire veut dire « tu dégages » tout de suite ! André Thien-Ah-Koon en a profité pour installer son fils Patrice aux commandes de la commune qui, d’après les échos qui me reviennent, s’en tire pas mal, voire même très bien. Comme s’il avait fait ça toute sa vie !

Mais à Sainte-Suzanne, vers qui Maurice Gironcel pourrait bien se retourner en cas de « dégagement d’office » ? Nadine Gironcel sa fille ? Impossible, cette dernière n’est pas élue au conseil municipal. Elle est même inéligible jusqu’en 2026. Expédit Totoro ? En dépit des rumeurs qui ont circulé, cet adjoint, a appelé son maire pour démentir les bruits de couloir. Il n’a pas du tout la prétention d’occuper le fauteuil de premier magistrat de la ville. Ramata Touré, l’adjointe macroniste à l’environnement ? « Elle passe son temps dans les avions et n’est pas souvent à la mairie », fait remarquer un autre élu de Sainte-Suzanne. Marcel Pony (dit Maxo) ? Lui, c’est un fidèle de Gironcel avec un grand « F » mais fait-il l’unanimité au sein du conseil municipal ? Rien n’est moins sûr ! Daniel Alamélou ? Le nom a circulé mais « Gironcel lui a déjà donné la présidence du Sydne et un poste de conseiller communautaire à la Cinor ». Daniel Alamélou ne fait pas partie de la majorité municipale mais il collabore étroitement avec le groupe majoritaire et le maire. Un vrai casse-tête politique pour Maurice Gironcel qui, pour ne pas trop se fatiguer, préfère afficher un optimisme béat en laissant même entendre qu’il restera « le capitaine » de l’équipe à Sainte-Suzanne, qu’il ira jusqu’au bout de son mandat municipal et qu’il faudra compter sur lui aux municipales de 2026. La balle est dans le camp non pas des électeurs mais dans celui des juges de la Correctionnelle… de Paris. A suivre également !

Prisca Thévenot à la Réunion pour rassurer le MPTU de Vergoz-Virapoullé

Il faut dire que, depuis que Ramata Touré, l’adjointe de Gironcel, a été nommée comme référente locale de Renaissance et admise au Burex (Bureau exécutif) du Parti présidé par Gabriel Attal, le MPTU (Mouvement Politique Trait-d’Union) se sentait un tantinet dépité. Mais très vite, suite à quelques rencontres à Paris, les Vergoz (Michel) et Virapoullé (Laurent), respectivement président et vice-président du mouvement, ont repris localement la main sur le parti présidentiel.

Venue à la Réunion ces derniers jours avec son mari et leurs deux enfants en séjour privé (invitation à un mariage d’après mes infos), l’ancienne ministre (chargée du Renouveau démocratique en France) et ancienne porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot, très proche de Gabriel Attal, a consacré un peu de son temps aux représentants du MPTU en assistant, ce lundi 17 février, à une rencontre avec des militants de Sainte-Rose, des Avirons mais surtout de Saint-André. Une centaine de personnes dont près de 80 venant de Saint-André, emmenés par Laurent Virapoullé qui a des visées sur la commune de Saint-André en 2026, même s’il ne l’a pas encore dit officiellement, pour l’instant.

L’ancienne ministre qui ne devrait pas tarder à être nommée porte-parole des Outre-mer au sein de Renaissance a en effet assisté à cette réunion organisée au Créolia à Montgaillard (Saint-Denis). Parmi les présents : Dominique Panambalom, représentant de Michel Vergoz et de la municipalité de Sainte-Rose ainsi que l’ancien sénateur et ancien maire des Avirons Michel Dennemont, prêt à croiser le fer avec Eric Ferrère aux municipales de 2026.

Après cette rencontre avec Prisca Thévenot, le MPTU a repris du poil de la bête en ayant la certitude à présent qu’au sein de Renaissance ce sont bien les « Attalistes » qui auront le dernier mot et non la « Borniste » (certains diront « Bornée » ou « Bordée ») Ramata Touré, proche d’Elisabeth Borne. Après ces quelques jours passés à la Réunion, Prisca Thévenot, la franco-mauricienne, s’est envolée, en famille, pour Maurice, afin de rendre visite à sa famille. En tout cas, elle a redonné le sourire et l’espoir au MPTU qui se croyait contrainte d’obéir aux ordres de Ramata Touré.

En parlant des municipales, Thierry Robert ne sait plus quoi faire pour attirer l’attention. Nous ne sommes qu’en février 2025, les élections auront lieu en mars 2026. Encore un an à tenir le rythme. Tiendra-t-il le coup ? Je trouve qu’il a dégainé un peu trop tôt, mais ça n’engage que moi ! Ses posts Facebook en disent long sur son état d’esprit. Il est vraiment pressé d’en découdre avec Bruno Domen. Jugez-en vous-mêmes !

A Sainte-Marie, je vous ai parlé de Mathias Dassot la semaine dernière. Un jeune ambitieux. C’est tout à son honneur. Mais il ne serait pas le seul à vouloir être Calife à la place du Calife. J’ai vu un post assez marrant de Grégoire Cordebœuf, que je vous laisse lire :

Grégoire Cordeboeuf, directeur du Cinépalmes de Sainte-Marie,qui ne cacherait plus ses intentions. Très actif sur les réseaux sociaux, il mène déjà une pré-campagne explicite. Lors de l’élection de Miss Sainte-Marie, il n’a d’ailleurs pas hésité à affirmer publiquement ses ambitions devant une large audience.

Il y a aussi Gaétan Adam, ancien vice-président du CCAS et réputé proche de Didier Robert, a récemment rejoint le cabinet de Richard Nirlo. Bien qu’actuellement employé de la mairie, la rumeur d’une candidature en 2026 persiste. Une éventuelle démission pourrait d’ailleurs confirmer cette hypothèse.

Et ce n’est pas fini ! Au sein de la majorité municipale, Maryline Soubadou multiplie les rencontres avec les habitants et semble se positionner pour conduire une liste plurielle aux prochaines élections. Elle est très active aux côtés de l’association des femmes de sainte marie. Enfin, André M’Voulama affiche également sa volonté de se porter candidat. Homme de terrain, sa candidature pourrait officiellement se concrétiser dans les mois à venir. Iront-ils jusqu’au bout de leur ambition ou commencent-ils à se manifester pour avoir une bonne place sur la liste de l’actuel maire ? J’ai eu André M’Voulama au téléphone qui m’a juré qu’il était un « pro-Nirlo » et qu’il le sera jusqu’au bout, quoi qu’il advienne ! C’est trop mimi, tout ça…

Direction Saint-Benoit à présent. Je vous relatais la semaine dernière l’histoire d’un jeune commerçant (et aussi militant de Ratenon), Bryan Dugain, en vous disant qu’il n’avait pas effectué sa demande de renouvellement auprès de la mairie. Il tenait un petit commerce dans le marché couvert de Saint-Benoit dans lequel il vendait, entre autres, des sandwichs américains. Bryan Dugain (fils d’Eric Hessler, avocat de Jean-Hugues Ratenon dans l’affaire de l’accident du 24 août 2023 à Sainte-Suzanne) m’a fait savoir que mes « sources n’étaient pas bonnes ». Il m’a envoyé le courrier qu’il avait adressé à la mairie.

Je me suis renseigné. Voici ci-dessous celui que la mairie lui a adressé.

Il travaille maintenant dans un lycée à Sainte-Anne, recruté par la Région Réunion. J’ai vu aussi la vidéo qu’il a postée sur son Facebook pour expliquer que son recrutement par la Région n’a rien à voir avec « un piston ». C’est tout simplement parce qu’il avait réussi son entretien. Je le crois sur parole. Vous aussi, n’est-ce pas ? Ben oui, la chance le chien lé pas la chance le chatte ! Suis vraiment content pour Bryan, ce militant actif des « Jeunes engagés bénédictins » qui milite pour que Ratenon devienne maire. Un chômeur en moins !

Université de la Réunion : faites ce que je dis, pas ce que je fais !

Suis content aussi pour Jean-François Hoarau, professeur des universités qui a été élu ce lundi 17 février à la tête de l’Université de la Réunion. Aussitôt l’élection confirmée, le nouveau président a été félicité par Huguette Bello, la présidente de Région. Le candidat Richard Lorion défendu par Michel Fontaine (patron de LR et maire de Saint-Pierre) et par Cyrille Melchior (président du Département) a perdu. Même la conseillère départementale, également élue de la majorité municipale de Saint-Louis, représentante donc de la majorité de Cyrille Melchior, a voté en faveur de Jean-François Hoarau, dont la candidature a été soutenue (pour ne pas dire portée) par la présidente de Région. Jean-François Hoarau qui devient ainsi patron de l’Université de la Réunion grâce aux votes des personnalités extérieures, y compris politiques, alors qu’il a perdu dans le collège des enseignants et des enseignants-chercheurs de l’Université.

En clair, il devient président de l’université sans avoir la reconnaissance des siens, de ses propres collègues. Les mauvaises langues parlent de « putsch », comme l’avait fait, avant lui, Frédéric Miranville, devenu président de l’Université en 2016 grâce à un coup de force ( mic-mac ?) politique de Didier Robert, ancien président de Région.

Une élection « anti-démocratique » ? Ecoutez ce qu’avait publiquement déclaré à ce moment là Jean-François Hoarau, jeune professeur des universités. Il était interrogé par Sabrina Supervièle sur Antenne Réunion dans « En tête-à-tête avec Jean-François Hoarau ». C’était en octobre 2016 : il se disait « pour la politique au sens noble du terme » et « pas pour la politique politicienne ». Concernant précisément l’élection de Frédéric Miranville, Jean-François Hoarau déclarait, sans ciller : « c’est un évènement très douloureux ; Deux valeurs importantes ont été transgressées. C’est un véritable déni de démocratie auquel on a assisté. Le principe d’indépendance de l’université a été violé parce qu’aujourd’hui la politique s’est immiscée dans les affaires de l’université. C’est très choquant de mon point de vue. Je ne l’ai toujours pas digéré. On fait avec. On ne peut pas digérer le fait que nos valeurs de la République soient bafouées de la sorte. Le président Miranville ne représente que 7% de la communauté universitaire ». Fermez le ban ! Et Monsieur Jean-François Hoarau, il représente combien de pourcentage de la communauté universitaire ? Faites ce que je dis, pas ce que je fais !

On va faire un petit tour dans le cirque de Salazie pour terminer. La maire Sidoleine Papaya, accompagnée de Patrick Garryer, élu délégué aux Sports et à l’animation ainsi que des membres du conseil municipal, a récompensé les champions et dirigeants de club de Salazie lors d’une belle cérémonie. Petit raté, malgré tout : madame la maire et son équipe ont oublié, comme l’ont fait remarqué les internautes, deux grands sportifs Salaziens, à savoir Grégory Pausé (gardien de foot) et Vincent Perrault (trailer). Mais bon ils sont champions et ils le resteront dans le cœur des Réunionnaises et des Réunionnais, avec ou sans la reconnaissance de la mairie de Salazie !

Je voulais revenir sur l’accident de Jean-Hugues Ratenon, sur le procès, sur ses rendez-vous manqués avec le général de gendarmerie, qui ne sait plus sur quel pied danser pour le recevoir. Un coup non, un coup oui, puis de nouveau non… . J’y reviendrai prochainement !

Y.M

(montrougeyves@gmail.com)