Face à la problématique de la sécheresse dans le cirque de Salazie, Jimmy Armand, candidat aux municipales de mars 2026, estime que « la réponse municipale est inadaptée et électoraliste ». Il s’en explique dans un communiqué de presse :
« Lors du conseil municipal du 28 août 2025, soit trois jours avant la période de réserve électorale, la maire de Salazie a annoncé la distribution de 1 000 récupérateurs d’eau pluviale de 3 000 litres, pour un coût dépassant 1 million d’euros. Cette mesure, largement financée par la commune (plus de 70 % du coût), apparaît totalement déconnectée de la réalité : Comment remplir ces réservoirs en période de sécheresse ? Comment 1 000 citernes pourraient-elles être alimentées par un seul camion du SDIS réformé ? Combien d’allers-retours cela nécessiterait-il chaque jour ?
Les Salaziennes et les Salaziens ne réclament pas de l’eau impropre stockée dans des bacs en plastique, mais de l’eau potable au robinet, de façon fiable et durable. En outre, cette opération risque de fragiliser la stabilité financière de la commune et de compromettre plusieurs investissements en cours, notamment le projet de la Maison du Terroir.
« Une absence d’avancées concrètes depuis le transfert de la compétence eau »
Depuis le 1er janvier 2020, la compétence eau a été transférée à la CIREST, avec un programme pluriannuel d’investissements. Parmi les projets prévus figurait la création d’un nouveau captage à la Ravine « Pont de Chien » et la recherche de nouvelles ressources pour le captage de Mathurin dont les études étaient en cours. Pourtant depuis 2020, les études transmises à la CIREST n’ont connu aucune avancée. Ces mêmes marchés d’études ont été résiliés faute de progression sur le dossier. Ce n’est que le 28 mars 2025, lors du vote du budget primitif du budget annexe de l’eau potable, que les études ont finalement été remises à l’ordre du jour.
Les habitants devront encore attendre pour le lancement des consultations, la réalisation des études, l’obtention des autorisations administratives… Pendant ce temps, la crise continue… Alors nos élus qui siègent à la CIREST, notamment les deux vice-présidents issus de Salazie, remplissent-ils pleinement leurs responsabilités et répondent-ils aux enjeux majeurs de notre territoire ?
« Une eau non potable… mais facturée au prix fort »
À chaque remise en eau, « La CISE Réunion » rappelle que l’eau distribuée est non potable et recommande par précaution de la faire bouillir, avant tout usage alimentaire.
Pourtant, les Salaziens continuent à payer pour une eau potable, dont la facture est parmi les plus élevées de l’île. C’est une double peine de payer une eau très chère et pour une eau qui n’est même pas potable. Par conséquent, beaucoup de familles sont contraintes d’acheter des bouteilles d’eau, ce qui alourdit encore leur budget. Les années précédentes, la CIREST distribuait des packs d’eau pour compenser les coupures en journée. Pourquoi ce dispositif n’est-il plus en place ?
Rappelons par ailleurs que CISE Réunion a été condamnée par le tribunal de Saint-Denis le 27 mai 2025 à indemniser des milliers d’usagers à hauteur de 54 centimes par jour et par consommateur pour les périodes de distribution d’eau impropre. Mais où en sont ces indemnisations ???
Nos exigences aujourd’hui : face à ce constat, nous demandons que la commune de Salazie et la CIREST assument pleinement leurs responsabilités et mettent immédiatement en œuvre les mesures suivantes pour : accompagner les familles de Salazie par une distribution d’eau en bouteille. Réduire le marché de fourniture de récupérateurs d’eau de pluie, inadapté au contexte actuel et financièrement risqué. Engager sans délai les travaux liés au nouveau captage de la Ravine « Pont de Chien ». Faire appliquer la décision de justice du 27 mai 2025 condamnant Cise Réunion à indemniser les familles concernées.



ferme out bouche! avant la période électorale ou la ferme out bouche! continue!!!