Saisie record de contrefaçons : la Gendarmerie met en garde les revendeurs sur les réseaux sociaux à La Réunion

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La Section de Recherches de la Gendarmerie de Lille, appuyée par les services des douanes, vient de frapper un grand coup dans la lutte contre le trafic de contrefaçons. Au terme d’une vaste enquête lancée à partir d’activités suspectes repérées sur les réseaux sociaux, les militaires ont saisi plus de 1300 articles contrefaits de grandes marques. Chaussures, vêtements, accessoires de luxe : le stock impressionnant découvert lors des perquisitions témoigne de l’ampleur du trafic. Trois individus ont été interpellés et sont désormais sous le coup de poursuites judiciaires.

Mais cette opération n’a pas vocation à rester cantonnée à l’Hexagone. Selon nos informations, les autorités douanières de La Réunion, en lien avec la Gendarmerie, intensifient actuellement leur veille sur des profils similaires, actifs sur les réseaux sociaux insulaires, en particulier dans le Sud et le Nord de l’île.

Les enquêteurs s’appuient sur les mêmes méthodes que leurs homologues de Lille : surveillance discrète sur les plateformes comme TikTok ou Snapchat, repérage des profils proposant des ventes « privées » de produits de marque à bas prix, analyse des transactions et identification des livraisons suspectes. Et à La Réunion, plusieurs profils attirent déjà l’attention. Des vendeurs affichent ouvertement leur prétendue réussite, souvent bâtie sur ces circuits illégaux, en exposant voitures de luxe, motos sportives, villas cossues ou voyages hors de prix. Des signes extérieurs de richesse qui tranchent avec l’opacité de leur activité réelle.

Ce coup de filet de Lille envoie donc un message clair : la période de l’impunité sur les réseaux touche à sa fin. À La Réunion comme ailleurs, les revendeurs qui ont fait des plateformes sociales leur vitrine illégale sont désormais dans le viseur. La traçabilité des colis, les paiements en ligne, les vidéos de promotion et les stories de déballage constituent autant d’éléments exploitables par les autorités pour documenter les infractions et remonter jusqu’aux organisateurs de ce marché parallèle.

Outre la confiscation des produits contrefaits, les contrevenants s’exposent à de lourdes sanctions : peines d’emprisonnement, amendes douanières, saisie de biens, mais aussi poursuites pour blanchiment si l’origine des gains est dissimulée.

La Gendarmerie nationale rappelle que le commerce de contrefaçons est un délit passible de sanctions pénales. Et au-delà des pertes économiques pour les marques, il constitue un réel enjeu de sécurité pour les consommateurs, exposés à des produits non conformes, parfois dangereux.

Le message est clair : exhiber sa fortune sur les réseaux ne protège en rien de la loi. À La Réunion, les douanes et les forces de l’ordre sont en alerte, et les prochaines opérations pourraient bien viser ceux qui, jusqu’ici, pensaient opérer en toute discrétion.

3 Commentaires

  1. Commençons par éduquer les enfants pour qu’ils comprennent qu’on ne devrait pas vouloir acheter une paire de chaussures dont la fabrication a coûté 10€ et qui est affichée à 200€ en boutique. ça fera aussi moins de clients pour la contrefaçon.

  2. MDR surveillance discrète zot lé tellement intelligent, maintenant tout le monde lé informé, normale tout ces merdes qui arrivent à la réunion avec des gens venus d’ailleurs ici y accepte toute si lé pas déjà bientôt après Mayotte Bis, Commore Bis, Marseille Bis

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