Le récent procès tenu à Paris du 21 au 27 mai marque, selon l’Union pour La Réunion de Demain (URD), un moment clé pour la commune de Sainte-Suzanne. Bien au-delà de sa dimension judiciaire, cette affaire mettrait en lumière, selon le mouvement, « un système de gouvernance opaque » qui freine le développement de la ville depuis plusieurs décennies. Dans un communiqué diffusé ce week-end, l’URD dénonce « une léthargie préoccupante » et appelle à un profond renouvellement politique.
Pour l’URD, le constat est alarmant : manque de transparence, projets bloqués, défiance démocratique, abstention croissante… autant de symptômes d’un « système figé » qui, selon Eddie Richard, secrétaire général du mouvement, étouffe les aspirations des citoyens. La Cour régionale des comptes aurait à plusieurs reprises pointé du doigt les dysfonctionnements dans la gestion municipale. L’URD y voit une justification supplémentaire pour réclamer une rupture claire avec les pratiques du passé.
Dans cet appel à un « tournant politique incontournable », l’URD affirme incarner une alternative construite sur « l’intégrité, la transparence et l’intérêt général ». Le mouvement invite en particulier les abstentionnistes à reprendre part au débat démocratique, jugeant que « tant que l’abstention perdure, le système en place continuera à imposer ses méthodes ». Pour l’URD, le réveil citoyen est une condition indispensable à toute transformation durable.
Le communiqué conclut sur un appel à l’unité et à l’espoir : bâtir un avenir meilleur pour Sainte-Suzanne passe, selon l’URD, par une gouvernance rénovée, à l’écoute de tous. Le message est clair : « Ensemble, bâtissons un territoire où chaque citoyen a sa place et où les décisions sont prises dans l’intérêt général. » Le ton est donné à l’approche des prochaines échéances politiques.


