Un jeune habitant de Saint-Leu a appelé notre antenne hier matin, très en colère.
Samedi, il avait déposé des fleurs sur une tombe au cimetière de la commune. Le lendemain, tout avait disparu : les fleurs avaient été volées.
Dans un témoignage fort, il déplore une perte de respect qui, selon lui, touche la société réunionnaise : il dit avoir “honte”, honte “d’être créole”, honte “d’être Saint-Leusien”, estimant que “depuis l’esclavage, nout’ respect pou band’ morts la disparèt”.
Il dit ne pas comprendre comment, en 2025, “do moun i vole fleur dann cimetièr”.
Son coup de gueule est à écouter dans cet extrait :


