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Saint-André : la maison Martin-Valliamé reçoit un chèque de 350 000 € pour sa renaissance patrimoniale

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A l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, la commune de Saint-André a célébré un moment historique : la remise symbolique d’un chèque de 350 000 euros par la Fondation du Patrimoine et la Française des Jeux, dans le cadre de la Mission Bern, pour soutenir la restauration de la maison Martin-Valliamé, désignée Projet Emblématique 2025.

Un soutien national pour un trésor réunionnais

Ce partenariat entre acteurs publics et privés illustre la force du Loto du Patrimoine, qui permet chaque année de sauver des lieux emblématiques.

« C’est grâce à vous, joueurs et détaillants, que nous pouvons redonner vie à ces monuments », a souligné Frédéric Vézy, directeur régional de la FDJ.

À travers son soutien à la maison Martin-Valamé, la FDJ confirme son rôle de mécène actif du patrimoine réunionnais. Depuis huit ans, la FDJ participe activement à la Mission Patrimoine, une opération nationale qui a permis de mobiliser plus de 150 millions d’euros pour la restauration de sites emblématiques.

À La Réunion, ce sont déjà 2,6 millions d’euros qui ont été investis pour des lieux comme la rivière de l’Est ou plusieurs musées.

Un chantier ambitieux pour une maison en péril

Construite dans les années 1830, la maison Martin-Valliamé souffre aujourd’hui de graves désordres liés à l’humidité, à la pourriture du bois et aux termites. Les travaux de restauration, estimés à 2 millions d’euros, débuteront en 2026.

« À partir de l’année prochaine, la transformation commencera concrètement », a affirmé le maire Joé Bédier, précisant que le chantier s’étendra jusqu’à décembre 2026, avec une phase dédiée à l’aménagement d’un restaurant.

Faire vivre le patrimoine

L’objectif est clair : faire de cette demeure un lieu vivant, ouvert à tous. Le projet prévoit un espace de restauration dédié aux saveurs locales, mêlant convivialité et prestige architectural.

« Un bâtiment devient important quand il devient un repère », a affirmé le député Frédéric Maillot.

La maison Martin-Valliamé incarne cette mémoire vivante, ce lien entre les habitants et leur histoire. Il rappelle que cette maison, construite en bois local, du tamarin,  illustre parfaitement les valeurs de robustesse, de proximité et de durabilité que l’on cherche aujourd’hui à réhabiliter, notamment à travers les lois sur les matériaux de construction votées récemment à l’Assemblée nationale.

« Un patrimoine qui ne vit pas est un patrimoine qui meurt », a t-il rappelé , soulignant l’importance de réinscrire ces lieux dans le quotidien des habitants.

Deux maisons, une même ambition

Le maire a également présenté un second projet : la réhabilitation de la maison Loupy, intégrée à la future G’Art  culturelle de Saint-André. Tandis que la maison Martin-Valliamé s’ancre dans la mémoire patrimoniale, G’Art se tourne vers la création et la diffusion artistique.

« La Maison Valliamé et G’Art s’articulent dans une même ambition : faire de Saint-André une ville de mémoire, mais aussi une ville de culture et d’avenir », a conclu Joé Bédier.

La jeunesse au cœur du projet

Avec près de 9 000 élèves dans les écoles primaires de la commune, la future G’Art culturelle offrira enfin un lieu de ressources artistiques et éducatives.

« Si on veut poser un socle solide, il faut donner tous les moyens à la jeunesse pour s’épanouir et réussir », a affirmé le maire, plaçant les jeunes au centre de sa vision pour Saint-André.

Ce jour marque ainsi le début d’une nouvelle page pour le patrimoine réunionnais, où mémoire, culture et avenir se conjuguent pour bâtir une ville plus forte, plus fière, et plus inspirante.

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