Sur la ligne de départ du rallye, l’émotion est palpable. Mannix, figure bien connue des amateurs de sport automobile, se confie sur son parcours et sur l’importance de son équipe avant le coup d’envoi. « Nous avons terminé dans le top dix, 27ᵉ, 25ᵉ… c’était un rallye de l’année, j’ai aussi fini 30ᵉ. Le rallye est long, la mécanique reste une épreuve. Il faut gérer en même temps le climat, la voiture, et heureusement l’équipe d’assistance est là pour m’aider », explique-t-il.
Les encouragements du public au départ le touchent particulièrement. « Allez Mannix, allez tonton Mannix ! Mannix, on t’aime ! » entend-on sur les bords de route. « Ça réchauffe le cœur. Même quand je leur parle, ça me fait plaisir. Il y a beaucoup de fans… je n’y crois pas trop, mais c’est vrai qu’ils sont là », sourit le pilote, qui compte plus de 25 ans de compétition derrière lui. « Je conduis depuis 1997. Je n’ai jamais manqué un rallye. J’aime la mécanique, j’aime le rallye, j’aime les motos… j’aime tout ça », ajoute-t-il.
La passion a toutefois un coût. Mannix évoque le carburateur FIA homologué de sa voiture : « Ça coûte un bras. Parfois même les gars me disent qu’on baisse le toit de la voiture, mais quand on met en route cette voiture, chaque coup coûte 1 euro. Ce n’est pas facile », raconte-t-il avec humour.
À ses côtés, Florent Barré est son copilote. Lui aussi se prépare à moins de deux heures du départ. « Pas de stress particulier. J’espère faire mon travail correctement pour faire rouler mon pilote avant tout », confie-t-il. Habitué à lire les notes et à guider Mannix depuis presque une décennie, il décrit son rôle : « Le copilote est là pour rassurer le pilote sur les spéciales qu’il connaît moins. On n’est pas chez nous, on vient d’ailleurs. On est là pour le conforter dans sa prise de décision, pour attaquer, lever le pied, faire attention. C’est vraiment notre rôle. »
Malgré les contraintes techniques et l’intensité de l’épreuve, Mannix et Florent abordent ce rallye avec enthousiasme et sérénité. Si les notes sont bonnes et le contact fluide dans la voiture, « normalement il y aura de bons résultats », espère Florent Barré.
