Ce jeudi matin, une délégation composée d’élus municipaux, de représentants de la CINOR et du collectif de la Rivière des Pluies a effectué une visite de terrain depuis le pont de Gillot jusqu’au captage du l’eau de la Rivière des Pluies. Objectif : constater les dégâts causés par l’érosion et les crues, et alerter sur les risques imminents pour les habitants.
Visite de terrain : le cri d’alerte des riverains
Sur place, les dégradations sont flagrantes : instabilité des berges, faiblesses des endiguements réalisés par la CINOR, et niveau des gravats dépassant parfois le sol.
Jacques et Éric du Collectif de la Rivière des Pluies, ont notamment insisté sur la nécessité de protéger la Vierge Noire, menacée comme l’ensemble du quartier par les crues.
Face à la fragilité des installations actuelles, les comparaisons avec des ouvrages plus anciens et solides ont renforcé les inquiétudes. Le collectif rappelle que jusqu’en 2002, la rivière était stable, et aucune maison n’avait été emportée.
Réunion municipale : des promesses sans garanties
L’après-midi, la réunion tenue à la mairie annexe de la Rivière des Pluies à Sainte-Marie, n’a guère rassuré les habitants. Malgré la présence d’élus, de la CINOR et de représentants techniques, aucun engagement concret n’a été pris.
Après trois heures d’échanges, le seul résultat tangible reste le report de la décision à une prochaine réunion fin août, et l’attente du rapport du BRGM prévu pour mi-août.
Edith, membre du collectif de la Rivière des Pluies, exprime une profonde déception :
« On nous parle de documents signés, mais il n’y a rien. C’est encore du ping-pong administratif. »
Le maire Richard Nirlo a co-signé une lettre pour interpeller les institutions et créer un comité de suivi opérationnel. Mais pour les riverains, cette initiative reste insuffisante face à l’urgence.
« À la prochaine pluie, on risque de tout perdre. Et on nous dit qu’on sera hébergés dans un gymnase… Mais nos maisons, on les a construites avec des années de travail. » rétorque Edith.
La tension monte à Sainte-Marie, où plus de 3 000 habitants vivent dans l’angoisse. Le collectif espère que la réunion d’août ne se soldera pas par un nouveau rendez-vous sans suite, et appelle les pouvoirs publics à agir avant qu’il ne soit trop tard.



Yoan Mdrr!!!
ou habite dans la commune de Sainte-Marie na na rien des incompétents y arrive même pas écrire
Bizarre l’article freedom ! Dassot cé lo l’élu lo pli fiable dan pess commune la !