Sous l’égide de l’Association des maires et du maire du Tampon, plusieurs élus se sont réunis pour faire le point sur la crise du logement social dans nos communes. Le maire de Saint-Philippe résume d’emblée l’enjeu à notre reporter David Hardelain :
« trouver des solutions concrètes pour répondre à une demande grandissante tout en préservant le lien social. »
Un point de vue local pour une problématique commune
Les prises de parole de la journée témoignent d’un constat partagé par tous :

Au Tampon, la commune ne parvient à atteindre que 16,77 % de logements sociaux sur le parc résidentiel, alors que la norme exige 25 %. Le maire déplore un déficit d’environ 2 800 logements et une pénalité budgétaire de 500 000 €, tout en critiquant le manque de dialogue avec les bailleurs sociaux.

À L’Étang-Salé, c’est le même constat : un déficit de 444 logements et des centaines de demandes en attente. Le maire insiste pour que les élus retrouvent le pouvoir de décider directement de l’attribution des logements, afin de mieux répondre aux réalités locales.

Aux Avirons, le maire rappelle que le gel de la construction de logements sociaux depuis plus d’une décennie a engendré une situation de précarité pour plus de 500 personnes en attente. Des projets existent – comme l’intégration de 600 nouveaux logements dans le Plan Local d’Urbanisme – mais les lourdeurs administratives freinent leur réalisation.

À Cilaos, le maire souligne que les difficultés, que ce soit en termes d’insécurité ou de délabrement des logements, refont surface régulièrement depuis 2023. Il appelle à une coopération renforcée entre toutes les communes pour lever les obstacles qui entravent la construction et l’attribution des logements sociaux.
« Un dialogue nécessaire pour agir »
D’après les élus, il ne s’agit pas uniquement de chiffres. La question du logement social touche aussi à la qualité de vie et à la sécurité dans les quartiers. La réunion d’aujourd’hui, qui rassemble divers bailleurs sociaux, vise à entamer un dialogue constructif pour adapter le cadre législatif aux réalités du terrain.
Le maire de Saint-Philippe rappelle notamment que dans sa commune, avec environ 150 demandes en attente, la mise en place de nouvelles résidences – déjà programmées ou en cours d’examen – doit rester prioritaire pour les habitants locaux. Pour lui, accorder une préférence aux familles de la commune est essentiel pour éviter de multiplier les problèmes au fil de l’arrivée de nouveaux demandeurs d’ailleurs.
Vers une nouvelle dynamique locale
En résumé, les élus convergent vers plusieurs pistes d’action :
-
Redonner du pouvoir aux maires sur l’attribution des logements sociaux pour mieux répondre aux spécificités locales.
-
Simplifier les procédures administratives qui freinent la construction de nouveaux logements.
-
Renforcer le dialogue entre bailleurs, élus locaux et autorités d’État afin d’adapter le cadre réglementaire aux besoins de nos territoires.
Cette première rencontre marque le début d’une série de discussions destinées à débloquer des situations critiques et à préserver la cohésion sociale dans nos villes.
Réactions
Jean Hugues RATENON, Député de La Réunion
« C’est avec inquiétude que je prends connaissance ce matin des propositions de l’Association des Maires Départementalistes, qui était en sommeil depuis de nombreuses années.
Face à la forte demande de logement, près de 50 000, ces élus souhaitent être les attributeurs des logements.
Attention danger. Un maire est en place pour développer et gérer sa commune, pour accompagner socialement sa population mais certainement pas pour être le maitre dans l’attribution de logement !
C’est une proposition dangereuse et électoraliste. Il faut en finir avec cette politique: « vote pou moin m’a done aou un case » ou « vote pou moin ma done aou un ti contrat ».
Cette prérogative d’attribution de logement doit rester à une commission neutre composée de bailleurs sociaux, de représentant de l’Etat, d’associations de locataires, de représentants des municipalités et des intercommunalités.. Comme ça se passe aujourd’hui.
Dans le cas contraire, c’est la porte ouverte à toutes les dérives. Ce sera à la tête du client. Un opposant politique risque de ne pas avoir de logement.
C’EST DANGEREUX.
Un peu de décence aussi dans la remise des clés pour un logement par le maire aux familles. Une opération qui se fait généralement sous les feux des caméras et appareils photos ! C’est irrespectueux et indécent vis-à-vis de ces personnes.
Pour autant, la commission doit donner la priorité aux résidents de la commune car nous avons des maires qui font plus d’efforts que d’autres.
Toutefois quand il s’agit d’une urgence sociale comme les violences conjugales ou de séparation de personnes, je suis totalement opposé à ce qu’on prive l’attribution à une personne qui n’habite pas la commune.
Ces maires départementalistes sont-ils contre la loi DALO ?
Cependant, ne nous cachons pas la vérité : le vrai problème c’est la baisse des constructions de logements et la politique gouvernementale qui ne favorise pas l’accès à un logement pour tous.
Pour y remédier, l’union des Réunionnais est nécessaire. »



vous construisez 5000 logement c bien mais n oublions pas que c des poullaliers vous faites il suffit d un connard de coq la dedans et après c une centaine a un millier de ti battard a loger plus tard parce que c parent la il vont ce poser la question ou va habiter mon zenfan plus tard
Vous voulez vous rendre utile venez habitez 1 mois, dans un de ces bâtiments et vous comprendrez mieux les attentes des locataires (nuisance diverses,, auto abandonnes voire désossées, pourritures, manque d éducation pour les parents etc etc, donnez vous surtout plus de moyens et le droit en tant que maire pour sévir car si il faut attendre sur shlmr ç est écrivez un courrier et on verra par la suite sans suite bien sûr
Vous voulez vous rendre utile venez habitez 1 mois, dans un de ces bâtiments et vous comprendrez mieux les attentes des locataires (nuisance diverses,, auto abandonnes voire désossées, pourritures, manque d éducation pour les parents etc etc, donnez vous surtout plus de moyens et le droit en tant que maire pour sévir
Ils réclames plus de logements des plus de gratteurs de boyaux et des voitures neuves. POUR LES ÉLECTIONS 2026…. PAPA M’A DIT MON GARÇONS QUAND OUT LÉ OKI KOSSA OUT DOIT FAIT….
Messieurs les Maires, je vous informe quand même, dans le passé un grand service d’ État, qui avait pour logo LA D.D.E . qui était en charge de l’ urbanisation, avec un Ingénieur n* 2 à la tête de ce pôle. Qui était chargé à surveiller au bon fonctionnement des finances, entre l’ état et la Région Réunion, à côté des communes pour toutes les parties texniques , depuis l’ ingénierie à l’ implantation des bâtiments, dans le respect de l ‘ application du P.O.S. depuis plus de 25 ans , il y a un manque de logements à la Réunion. L’ état finançait dans les années 1986 , 1987 , à la hauteur de 20 000 logements pour le département de La Réunion. On construisait, que 10 000, la demande de l’ état à la REGION Réunion les causes, le rapport était la suivante, un manque de manœuvre qualitatif et quantitatif : personnellement la REGION Réunion n’ était pas à la hauteur de l’ enjeu d’ une politique qualitative, avec une vision lointaine, de commencer à donner une certaine responsabilité individuelle à la famille, particulièrement aux jeunes couples, dans le passé ils restaient encore avec papa , maman. Aujourd’hui, la demande de leurs indépendances, refusant l’ autorité parental, qui fait l’ explosion sociale, qui rajoute à tout çà une délinquance accrue dans la société Réunionnaise. Le repère ne l’ on pas donné autant voulu , avec l’ arrivée massive de la souffrance de d’ autres départements où des colonies de la France dans la zone de l’ océan indien, fait aujourd’hui un manque de logements sociaux. Mes félicitations à la vocation des Maires de vouloir reprendre la main , surtout sur la faiblesse de la REGION, voir une politique d’ urbanisation au sein des communes , à la charge d’ un grand Architecte et une ingénierie dans l’ accompagnement de cette démarche, pour mettre fin à la lenteur et donner de la qualité en marge de ‘ ‘ implantation et de la consolidation des futurs logements. Mettre fin au bla bla de la REGION, c’est un besoin de l’ élu responsable de son territoire. Bonne chance à vous, devant votre état d’ esprit de responsabilité pour mettre fin à une politique d’ urbanisation trop laissé, allé.
Je suis solidaire avec les Maires qui réclament plus de moyens et de souplesse dans la construction de logements sociaux et plus de prise en compte des territoires. Les Maires et élus locaux, acteurs de proximité, rencontrent régulièrement les demandeurs de logements. Nous avons une approche plus fine de notre population. Il est fondamental d’accorder plus de pouvoir aux Maires lors des commissions d’attribution de logement (CAL). Aux Avirons, ce sont plus de 560 demandeurs de logements. L’Etat a ce devoir de nous accompagner dans cette démarche en faveur du logement social.
Merci à notre Maire Eric FERRÈRE d’être impliqué dans cette action des Maires pour une meilleure prise en considération de nos réalités locales.
En tant que directeur du CCAS, ce serait étonnant que vous ne soyez pas.
Zot fe koi la in peut ipocrit devant ou oui oui tape sur ou épaules les contrats i devraient mette cdi i oublié la baise un graive et la i entend pu rien vivement 2026 pour nettoyer cette mairie là trop marcottage dedans
Pot de terre contre pot de fer ! Arrêtez de vous masturber l’esprit Chers élus !
Repensez au logement social ensemble ! Cela fait plus d’une décennie que des gens vivent dans des cages a poules délabrées , des bâtiments des années 80, 90 complètement insalubre le seul coupable c’est le bailleur , marchand de sommeil qui sait profiter sur ces hommes et femmes et enfants ! A ce jour ces pauvres êtres ne font que subir , pas le choix , il faut être sous un toit ! Ôté grang mère dans la case en paille avec la terre battue , nous l’était en sécurité , et le toit en vétiver , même cyclone lu l’avez pas peur ! Quel bon temps !
Surtout faut arrêter a sollicité des logements sociaux donné a la population a revenu modeste a accéder à la propriété exemple la caf pay la location logement a vie pour certains cas alors que si on aide ces gens là dans 15 ans tout le monde gagne et arrêter de faire des logements avec des formes qui coûte très cher et fait gagner de l’argent a nos architecte faite des maison simple et faire participer au futur propriétaire les travaux