Le Parti socialiste a annoncé, mardi 24 juin, le dépôt d’une motion de censure à l’encontre du gouvernement dirigé par François Bayrou. Cette décision intervient dans un climat de tension croissante autour du dossier des retraites, marqué par l’échec du « conclave » censé réunir syndicats et patronat pour parvenir à un compromis.
Les socialistes reprochent au Premier ministre d’avoir manqué à sa parole en reniant des engagements répétés sur la transparence et la concertation avec le Parlement. Alors qu’il affirmait en janvier que « tout pouvait être débattu sans tabou », y compris l’âge légal de départ à la retraite, François Bayrou a fermé la porte à un retour à 62 ans lors d’une intervention à l’Assemblée nationale en mars, déclarant que cette option n’était « pas possible ».
Les députés socialistes dénoncent également l’attitude du gouvernement face au rôle du Parlement. Le 17 juin, François Bayrou a confirmé que, faute d’accord avec les partenaires sociaux, la réforme portée par Élisabeth Borne serait appliquée dans son intégralité, écartant ainsi tout véritable débat parlementaire. Cette position, selon eux, constitue une trahison de la parole donnée aux Français comme aux institutions.
Le groupe Socialistes et apparentés pointe la responsabilité des organisations patronales, et en particulier celle du MEDEF, dans l’échec des discussions, tout en saluant l’investissement des syndicats qui ont, eux, accepté de négocier.
Pour les socialistes, le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans représente un « impôt sur la vie » imposé aux travailleurs. Ils affirment que cette réforme frappe d’abord les plus modestes et dégrade la confiance démocratique.
C’est sur cette base que le groupe parlementaire dépose une motion de censure contre l’exécutif, estimant que le gouvernement a non seulement contredit ses engagements, mais aussi bafoué le rôle du Parlement dans une réforme d’une telle importance sociale.





Pauvre con allé en chine si vous voulez travailler jusqu’à 80 ans la nouvelle génération s’arrêtera à 50 ans promesse de la nouvelle génération !
Les français se souviennent surtout que Mitterand a foutu la pagaille en rendant le peuple paresseux
Aujourd’hui, nous payons les promesses électorales d’un certain François Mitterrand, qui pour être élu, avait passé l’âge de la retraite, de 65 ans, à 60 ans. Il avait avoué savoir que ce n’était pas viable sur le long terme, qu’importe, être élu était sa seule priorité…
Français, souvenez-vous !