Réseaux de transport à La Réunion : la CGTR monte au créneau !

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Le syndicat CGTR (transports voyageurs) alerte sur une série de décisions politiques et de projets annulés ou déplacés qui, selon lui, fragilisent l’offre de transport public pour les populations de l’Est et du Nord de La Réunion. Dans des documents diffusés ces derniers temps, le syndicat dénonce notamment la suppression du projet « Pôle Océan » — qui prévoyait une gare en rez-de-chaussée avec 350 logements au-dessus — et la remise en question du projet BAOBAB.

Selon la CGTR, ces choix ont été pris par la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, avec l’accord d’élus et de responsables intercommunaux (la CINOR, la SODIPARC) et de la collectivité régionale. Le syndicat affirme que la gare actuelle du GIE « Car Jaune » serait déplacée vers l’arrière de la caserne Lambert sans explication officielle, privant ainsi les habitants de l’Est et du Nord d’un accès pratique aux transports en commun. Le renouvellement du GIE Car Jaune, lancé en décembre 2024, resterait « à l’étude » depuis un an, sans informations claires sur les décisions à venir, ajoutent les documents syndicaux datés du 30 juillet et du 28 septembre 2025.

Les craintes portent aussi sur l’organisation opérationnelle du réseau : une transcription audio récupérée par le syndicat indique que des bruits circulent sur la sous-traitance de plusieurs lignes (quatre à six lignes évoquées dans la transcription), une réduction de capacité liée à l’introduction de petits véhicules, et une dégradation générale du réseau depuis la prise de fonction de certains responsables. « Les plus modestes, qui n’ont pas de voiture, sont les premiers pénalisés », écrit la CGTR, qui accuse les décisions de la région et des collectivités de « pénaliser les voyageurs » et d’éloigner les habitants de l’Est de la proximité du centre de Saint-Denis.

Face à ces constats, la CGTR appelle la population concernée à se rassembler à  Saint-Denis et demande un contact direct avec les autorités pour obtenir des explications et défendre les usagers. Les documents syndicaux indiquent que les équipes cherchent « absolument » à obtenir un rendez-vous avec une personne nommée « Bello », sans parvenir à le joindre à ce jour. Le syndicat fait part de son « désespoir » et demande publiquement une audience pour clarifier les projets (emplacement de la nouvelle gare, calendrier du renouvellement du GIE, impact sur les lignes et sur les commerçants expropriés).

 

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