Face au coût toujours plus élevé des réparations automobiles, de nombreux foyers se retrouvent démunis lorsqu’une panne survient soudainement. Boîte de vitesses hors service, injecteurs à changer ou joint de culasse défaillant : la facture peut vite atteindre des sommes impossibles à avancer. Pour les ménages les plus précaires, cette situation peut devenir critique, surtout lorsque le véhicule est indispensable pour travailler.
Ce que peu de personnes savent, c’est qu’une aide existe : un prêt social, proposé par plusieurs Caisses d’allocations familiales (CAF), destiné à financer la réparation ou l’assurance d’un véhicule.
Un dispositif réservé aux allocataires et lié à l’activité professionnelle
Dans la plupart des départements, ce prêt sans intérêt est accordé uniquement si le véhicule est nécessaire à l’activité professionnelle : déplacements domicile-travail, trajets pour un emploi précaire ou horaires décalés, mobilité dans le cadre d’une formation…
Le demandeur doit également être allocataire de prestations sociales de la CAF.
Des conditions variables selon les régions
Chaque département applique ses propres critères. Certains exigent un quotient familial très faible, d’autres un nombre minimum d’enfants, ou la présence d’un membre en situation de handicap.
Exemples observés dans plusieurs territoires :
• quotient familial plafonné à 900 € dans certains départements, 700 € ailleurs ;
• obligation d’avoir au moins un enfant à charge, parfois trois ;
• conditions durcies pour les ménages aux ressources les plus faibles.
Prêt ou subvention : des montants très différents
Le montant du prêt dépend largement du territoire. Dans certaines CAF, il peut atteindre 600 €, ailleurs dépasser 1 500 €, avec un remboursement échelonné sur 12 à 24 mois directement prélevé sur les prestations sociales.
Dans de rares départements, l’aide peut également prendre la forme d’une subvention non remboursable, jusqu’à 700 €, voire un prêt plus élevé, plafonné à 3 000 €.
Une démarche encadrée
Pour demander cette aide, plusieurs documents sont nécessaires :
• un devis établi par un garagiste ;
• le permis de conduire ;
• la carte grise du véhicule ;
• une attestation d’assurance.
Les règles pouvant varier fortement d’un territoire à l’autre, chaque foyer est invité à se rapprocher de sa CAF pour connaître les conditions exactes d’attribution.
Ce dispositif, encore largement méconnu, peut pourtant permettre à de nombreux ménages de rester mobiles, de conserver leur emploi ou d’en retrouver un, dans un contexte où la voiture demeure indispensable dans une grande partie du pays.



Il est trop fort votre journaliste, en mettant un moteur V6 en photo….
Je peux le remplacer si vous voulez
Si on demande et ensuite nous fait une demande de remise pou pas payé i marche, quelqu’un a essayé?
Une bible point c’est tout ! Le parcours du combattant oui !