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Rencontre en préfecture : les associations réclament le déblocage des contrats PEC (Vidéo)

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Ce mercredi après-midi, le député Jean-Hugues Ratenon, accompagné d’une délégation d’associations réunionnaises, a été reçu par le Préfet de La Réunion pour évoquer une problématique cruciale : le blocage du dispositif des emplois aidés, notamment les contrats PEC (Parcours Emploi Compétences).

Selon l’élu de la cinquième circonscription, l’État serait le seul acteur à freiner la mise en œuvre du dispositif, alors que collectivités, associations et France Travail ont déjà activé tous les leviers nécessaires.

Toutes les pièces sont là : les collectivités ont débloqué, les associations ont répondu, les attestations d’éligibilité sont là… il ne manque que l’État. Et il dit non.

 Vers une paralysie des services publics locaux ?

Les associations présentes ont alerté sur les conséquences directes de cette situation : impossibilité d’assurer certaines missions de proximité comme le nettoyage des classes, la surveillance des cantines, ou l’accompagnement dans les transports scolaires. En l’absence de moyens pérennes pour embaucher, les communes dépendent fortement des emplois aidés pour garantir un fonctionnement minimal.

Vos enfants seront en danger dans les écoles s’il n’y a pas le personnel suffisant ” explique Ratenon.

Des quotas gelés et un avenir incertain

Alors que le dispositif avait prévu 10 000 contrats PEC pour 2025, seuls 3 000 auraient été validés à ce jour, selon les chiffres communiqués en préfecture. Plus préoccupant encore, un courrier adressé à la Région inviterait les collectivités à suspendre toute nouvelle validation jusqu’en 2026, une démarche sans précédent, que le député qualifie de « stratégie d’étalement volontaire« .

Appel à la mobilisation et à la prise de position des maires

Jean-Hugues Ratenon exhorte l’Association des maires de La Réunion à sortir de sa réserve et à porter haut la voix des territoires :

Il faut arrêter de courber la tête devant le pouvoir parisien. En face, il y a la population. En face, il y a un besoin de service public.”

Alors que les restrictions budgétaires s’annoncent sévères pour 2026, avec jusqu’à 200 millions d’euros de coupes prévues dans le budget des Outre-mer, le député appelle à une mobilisation collective, allant des associations à la population, pour défendre un service public accessible, humain et territorialement adapté.

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