Rémy Bourgogne est candidat PS (Parti socialiste) aux municipales 2026 à Saint-Louis. Voici ci-dessous son communiqué de presse : « Franchement, là, ça suffit ! Trois mois pour récupérer une liste électorale à Saint-Louis. Trois mois à tourner en rond. Et pourquoi ? Pour qu’on nous refile des fichiers faux, incomplets, dépassés. C’est du grand n’importe quoi.
On appelle le service électoral : personne ne sait quel est l’élu référent. Dix appels, quatre transferts… personne ne sait rien. Puis, enfin, j’apprends que c’est Mme X qui est rattachée au service. Nous déposons une demande officielle en septembre. Pas de nouvelles. Je contacte l’élue et qui nous explique que les bureaux de vote vont passer de 66 à 71, donc qu’il vaut mieux attendre les nouveaux fichiers. OK, nous sommes patients, nous attendons.
Fin octobre, nous relançons le service : la personne en charge est en congé. Et devinez quoi ? Personne pour traiter notre demande. Nous hallucinerons, mais continuons à patienter. Nous récupérons enfin un fichier… sans numéros de bureau.
Je remonte l’information. Trois jours plus tard, nous retournons récupérer un autre fichier. Et là : bingo.
Des gens décédés dans la liste, et 66 bureaux au lieu de 71. Hier après-midi, la mairie publie un document disant aux habitants qu’il y a maintenant 71 bureaux et qu’ils doivent se rendre au bureau électoral pour consulter la nouvelle répartition.
Alors je pose une question simple : Pourquoi, ce lundi, quand mon directeur de campagne est venu récupérer le fichier, ne pas lui avoir dit : « On n’a pas les nouvelles listes, on vous donne l’ancienne » ?
La lettre officielle remise précise pourtant : « Veuillez trouver la liste électorale mise à jour ». Foutor ! Comment la mairie peut-elle demander aux citoyens de venir se renseigner sur des fichiers qu’elle n’a même pas elle-même ? Et pourquoi nous avoir trimballés pendant des semaines ? Je soupçonne que cela est délibéré !
Et Julianna, mi atann out répons, vyin pa rale amwin kari d’sou riz… À ce stade, ce n’est plus de la lenteur : c’est du mépris. Et oui, je le dis haut et fort : on se fout de la gueule du citoyen que je suis ».