Quand une squatteuse choisit la maison d’un magistrat… la justice met les baskets !

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Une squatteuse s’installe chez un magistrat, et là, miracle : la loi anti-squat se réveille en dix jours chrono. Comme quoi, quand on squatte chez quelqu’un qui connaît le Code pénal par cœur, on ne reste pas longtemps à l’apéro.

C’est ce qu’on appelle le karma immobilier. Marion s’est installée sans autorisation dans la maison d’un magistrat à Marseille, pensant sans doute qu’elle avait trouvé le spot parfait pour poser ses valises. Sauf que cette fois, pas de lenteur administrative ni de paperasse qui traîne : la loi anti-squat, entrée en vigueur en juillet 2023, a été appliquée… en dix jours. Oui, dix. Pas dix semaines, pas dix mois. Juste le temps de faire deux lessives et de vider le frigo.

Selon le site Blitz Bazar, qui relate cette histoire digne d’un scénario de série judiciaire, la rapidité de l’intervention a de quoi faire grincer des dents. Car dans d’autres cas similaires, les propriétaires doivent souvent attendre des mois, voire des années, pour récupérer leur bien. Là, le fait que la maison appartienne à un magistrat semble avoir donné un petit coup d’accélérateur à la procédure. Justice à deux vitesses ? Disons plutôt que certaines adresses font mieux vibrer les téléphones du parquet.

Et du côté du tribunal de Montpellier, l’affaire a pris une tournure encore plus sérieuse. Marion, la squatteuse, a tenté de jouer la carte de la détresse personnelle, évoquant une période difficile et des soucis financiers. Mais les juges n’ont pas été convaincus : son passé de récidiviste et l’absence totale de consentement du propriétaire ont pesé lourd dans la balance.

Résultat ? Six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans, obligation de soins sous peine d’incarcération immédiate, et une mise en garde très claire : en cas de nouveau dérapage, sa fille pourrait être placée en foyer. Une décision qui marque un virage dans le traitement judiciaire des squats, et qui montre que la loi ne plaisante plus quand il s’agit de protéger les biens immobiliers.

Et pendant que certains propriétaires continuent de galérer pour faire valoir leurs droits, cette affaire rappelle que la loi anti-squat peut être redoutablement efficace… quand elle veut.

 

7 Commentaires

    • La c’est clair que les magistrats ne mettrons pas leurs basquettes ! A pivoter sur leur beau siège en cuir et jouer et jouir professionnelemt de leur balance , on ne peut rien pour ! Nico se s’attendait pas que ce ce monde était aussi pourri politiquement !

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