Brûlures, démangeaisons, gonflements… Ces symptômes survenant après un rapport sexuel sont souvent attribués à une infection. Pourtant, dans certains cas, il s’agit d’une allergie au liquide séminal, une pathologie encore méconnue, y compris chez les professionnels de santé.
Une allergie intime, mais bien réelle
L’hypersensibilité au liquide séminal (HLS) ne concerne pas les spermatozoïdes, mais certaines protéines contenues dans le fluide qui les transporte. Cette réaction allergique, documentée depuis les années 60, pourrait toucher bien plus de femmes qu’on ne le pense. Des études récentes estiment qu’environ 12 % des femmes consultant pour des douleurs post-coïtales pourraient en être atteintes.
Des symptômes trompeurs
Les signes varient : de simples irritations locales à des réactions graves comme le choc anaphylactique. Cette diversité rend le diagnostic difficile. Trop souvent, les femmes reçoivent des traitements antifongiques ou antibiotiques pour des infections supposées, alors qu’il s’agit d’une véritable allergie.
« Pendant des années, j’ai cru que j’avais des infections à répétition. Aucun traitement ne fonctionnait, jusqu’à ce qu’un allergologue me parle de cette allergie dont je n’avais jamais entendu parler. » témoigne une patiente.
Le coupable : une protéine bien précise
Au cœur de cette réaction se trouve le PSA (antigène prostatique spécifique), une protéine présente dans le sperme. Chez certaines femmes, elle déclenche une réponse immunitaire excessive. Fait surprenant : des réactions croisées ont été observées chez des femmes allergiques aux chiens, en raison de similitudes entre certaines protéines.
Comment diagnostiquer cette allergie
Le diagnostic repose sur un interrogatoire précis, suivi de tests cutanés avec du liquide séminal dilué. Des analyses sanguines peuvent aussi détecter des anticorps spécifiques. Mais encore faut-il que les patientes osent en parler…
« C’est difficile d’en parler, même à son médecin. On a peur d’être jugée ou de ne pas être prise au sérieux. Mais comprendre ce qui m’arrivait a changé ma vie intime. » souligne une autre patiente.
Des solutions existent
- Préservatifs : efficaces pour les formes légères.
- Désensibilisation : possible mais contraignante.
- Procréation assistée : avec lavage des spermatozoïdes pour les couples souhaitant avoir un enfant.
À La Réunion comme ailleurs, la gêne ou la peur de ne pas être prise au sérieux pousse de nombreuses femmes à taire leurs symptômes. Pourtant, une prise en charge précoce permettrait d’éviter bien des douleurs et de préserver la qualité de vie des couples.



C »est pas le cas bande tantine saint louis a chaque fois i di a ou largue dedan
Pou un petit monaie en plus avec l’état il vaut le coup de coquer ! Femme seule le jour suiffer la nuit ! Un lapin ne pourra mieux faire !