Dans le cadre de l’enquête sur la dégradation de la statue de la Vierge Marie à Saint-Denis, survenue le 10 mars 2025, deux mineurs ont été placés en garde à vue. Dans un communiqué publié ce vendredi, la procureure de la République explique que « les investigations ont révélé qu’ils n’étaient pas impliqués dans les actes de dégradation. »
« Il a été établi qu’ils n’avaient pas participé aux dégradations mais avaient filmé les faits ; cette action ne constitue pas une infraction et les mineurs ont été remis à leurs responsables légaux sans poursuites. » En effet, les mineurs ont été libérés et remis à leurs responsables légaux sans qu’aucune poursuite ne soit engagée à leur encontre.
Par ailleurs, le communiqué de la procureure indique que « la poursuite des investigations a permis l’identification de deux auteurs possibles des faits, majeurs, ayant quitté La Réunion ; l’un d’entre eux seulement a été localisé et le magistrat du parquet en charge de ce dossier a demandé en urgence son audition par les services compétents territorialement, sur les faits et sur les conditions de son départ. Le second mis en cause est activement recherché. »
La procureure de la République rappelle que « la destruction, la dégradation ou la détérioration d’un bien appartenant à autrui est punie de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende, sauf s’il n’en est résulté qu’un dommage léger », comme le dispose l’article 322-1 du code pénal. Par ailleurs, « l’infraction ci-dessus définie est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende, lorsqu’elle est commise par plusieurs personnes agissant en qualité d’auteur ou de complice », comme le précise l’article 322-3 de ce même code.

