Face aux pannes persistantes de connexion sur l’île depuis le passage du cyclone Garance, la députée Audrey Bélim annonce avoir saisi l’ARCEP.
« Problème de connexion Internet : Audrey Bélim saisit l’ARCEP
Suite aux importantes perturbations des connexions Internet à La Réunion causées par le passage du cyclone Garance et toujours en cours dans certaines parties de l’île, j’ai décidé de saisir l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) pour obtenir des réponses concrètes et des mesures correctives de la part des opérateurs téléphoniques.
Les retours terrain confirment l’ampleur des dysfonctionnements : de nombreux quartiers de Saint-Benoît, Sainte-Suzanne et d’autres communes restent privés d’accès Internet.
Cette situation pénalise gravement les habitants dans leurs démarches quotidiennes et les entreprises ou administrations dans leur activité
professionnelle.
Après avoir consulté l’ensemble des maires de La Réunion sur ce sujet, j’ai reçu les retours de la ville de Saint-Benoît qui a établi un relevé précis des zones impactées, révélant des coupures prolongées dans treize secteurs.
L’ARCEP, autorité administrative indépendante, dispose de prérogatives étendues pour garantir le bon fonctionnement des réseaux de communications sur l’ensemble du territoire national, y compris dans les Outre-mer.
L’ARCEP contrôle la qualité des services fournis par les opérateurs et peut leur imposer des mesures correctives. Elle peut par ailleurs diligenter des enquêtes approfondies sur le fonctionnement des réseaux et exiger des opérateurs toutes les informations nécessaires. Elle
dispose enfin d’un pouvoir de sanction et peut prononcer des sanctions administratives en cas de manquement aux obligations réglementaires.
Si des problèmes de connexion après le passage du cyclone Garance, qui était un cyclone majeur pour notre île, peuvent être aisément compris,
le fait que ces problèmes perdurent autant dans le temps ne l’est pas.
L’insularité de notre territoire rend d’autant plus critique la fiabilité des infrastructures de télécommunications, notamment face aux catastrophes naturelles.
Les Réunionnais ont le droit d’exiger de leurs opérateurs un service de qualité, particulièrement après un événement climatique. L’ARCEP doit
user de tous ses pouvoirs pour contraindre les opérateurs défaillants à respecter leurs obligations. »



Elle est sur tous les sujets depuis quelques temps pour se justifier et cela sent les élections municipales.
Poudre aux yeux
N’a zéléctions y viens
Depuis le temps seulement maintenant madame Belim
Y bouge