Il y a un an presque jour pour jour, le cyclone Chido frappait violemment Mayotte. Un épisode climatique d’une rare intensité, qui avait laissé derrière lui des pertes humaines importantes et des quartiers entiers ravagés. À l’époque, les images et les témoignages avaient profondément marqué les esprits, jusque dans les journaux nationaux, comme cet extrait diffusé sur Europe 1.
Mais douze mois plus tard, le constat est amer. Sur le terrain, de nombreux secteurs portent encore les stigmates du cyclone. Des habitations détruites ou fragilisées, des infrastructures toujours hors d’usage, et une population qui attend, souvent en vain, des avancées concrètes.
La reconstruction, annoncée comme une priorité, peine à se matérialiser. Lenteurs administratives, manque de moyens, complexité logistique : pour beaucoup d’habitants, le quotidien reste celui de l’après-catastrophe. Le sentiment d’abandon grandit, à mesure que le temps passe sans changement notable.
Un an après Chido, Mayotte tente toujours de se relever. Mais pour ses habitants, la tempête ne semble pas encore totalement derrière eux.


