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Opération Sawabi : Les avions de chasse de Djibouti font une escale remarquée à La Réunion ! (Photos-Vidéos)

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Un bruit assourdissant a déchiré le ciel paisible de La Réunion ce matin, signant le retour fracassant des exercices aériens militaires. L’île intense est devenue le théâtre d’opérations musclées avec l’arrivée d’une délégation aérienne tout droit venue de Djibouti pour deux jours. Au menu : des avions de chasse, des manœuvres de haute précision, et, avouons-le, une bonne dose de frissons pour les spectateurs chanceux.

Le bal des géants du ciel

Sur la base aérienne militaire de Sainte-Marie, l’ambiance était électrique. Au programme de cette « séquence VIP » : le décollage d’un Mirage 2000, dont la poussée a rappelé à tous qu’un avion de chasse, ça ne fait pas le bruit d’un drone. Les invités ont pu visiter les différents aéronefs.

Le Lieutenant-Colonel Michael, Directeur de l’exercice baptisé « Sawabi » (un nom emprunté à des îles au large de Djibouti), a levé le voile sur le dispositif. Derrière lui, on pouvait admirer l’imposant MRTT, un avion ravitailleur et convoyeur. C’est grâce à ce colosse que les deux stars du jour ont pu faire le trajet de 4000 kilomètres :

  • Le Mirage 2000D : L’avion d’attaque au sol par excellence. Il est le spécialiste des « pénétrations très basses altitude, très haute vitesse » grâce à son radar de suite de terrain. Son rôle ? Aller livrer de l’armement ou assurer l’appui aérien des troupes au sol. L’équipage est à deux, pour ne pas s’ennuyer seul dans cet engin redoutable.

  • Le Mirage 2000-5 : Le chasseur purement « air-air ». Monoplace et monomission, c’est le gendarme du ciel, capable de détecter, identifier et engager d’autres aéronefs. Il assure la « posture permanente de sûreté aérienne » en France 365 jours par an, 24h/24. Un pompier prêt à décoller à la moindre alerte !

 

Plus qu’un exercice, une démonstration de force

Le Général Jean De Monicault, des Forces Armées dans la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI), a rappelé le rôle crucial des militaires à La Réunion et Mayotte : la garantie de protection de la France et des Français dans cette région.

« Les FAZSOI sont la protection de notre souveraineté. Ce sont des forces ancrées, robustes, fiables.« 

L’exercice « Sawabi » n’est pas qu’un simple entraînement ; c’est une démonstration de la « puissance aérienne en action » et de la capacité à projeter des avions de chasse basés à plus de 4000 km, puis à les faire opérer à partir de La Réunion. Un savoir-faire que « peu d’armées maîtrisent« , impliquant des ravitaillements en vol complexes et une planification rigoureuse pour survoler l’océan sans filet de sécurité. C’est donc un message clair envoyé aux partenaires… et à ceux qui observent.

Le Colonel Arnaud Gaviard Etat major des Armées de l’air et le Général Jean De Monicault, des Forces Armées dans la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI),

Pour l’anecdote, l’exercice a aussi été l’occasion d’ouvrir les portes à la jeunesse, notamment les classes de défense, offrant peut-être un aperçu d’une future carrière.

A l’image de la lieutenant Laurène, navigatrice officier système d’armes sur Mirage 2000D et originaire de La Réunion, son parcours illustre la détermination :  » À 23 ans, j’ai franchit les portes du CIRFA et décroche ma place dans le cockpit grâce à une préparation exigeante. Mon rêve de voler naît dès l’âge de 8 ans, lors d’un premier vol à l’aéroclub de Roland Garros« .

Lieutenant Laurène, navigatrice officier système d’armes sur Mirage 2000D

Faute de moyens, elle met ce projet en suspens, mais saisit plus tard l’opportunité offerte par l’armée de l’air, qui forme ses pilotes de A à Z. Sélectionnée à Tours, elle intègre l’École de l’air en 2019, poursuit son apprentissage à Cognac, avant d’être affectée à l’escadron de chasse de Nancy sur Mirage 2000D.

 

Plus qu’un simple bruit de réacteur au-dessus des champs de canne, cet exercice « Sawabi » est une piqûre de rappel stratégique. Il démontre que l’expertise des Forces Armées Françaises est capable d’étendre son bras opérationnel loin, très loin de l’Hexagone. Alors que ces avions repartent vers leur base à Djibouti, une question demeure : quelle sera la prochaine démonstration de force qui viendra confirmer le rôle central de La Réunion sur l’échiquier stratégique de l’Océan Indien ? L’espace aérien est libre, mais l’engagement, lui, est permanent.

4 Commentaires

  1. AH, OUI MI Sorte entendre dans les actualitéES que la france i sa DEFENDE A NOUS REUNIONAIS AVEC 2 F 2000 ???? DANS L’OCEANS INDIENS ???Z-OT I FOUT DE NOUS?? MI ESPERE QUE LES PREMIERES FRAPES I SERRAS SUR LA COTE OUEST DE LA REUNION???

  2. MOIN MOIN Lé POUR LA VERITéE ET MM Là Lé PAS REUNIONAISE QUOI QUI DIT LES MEDIAS ??? C’EST UNE Z’OREYL ET RACONTE PAS MOIN N’IMPORTE DE QUOI!! MI SORTE A LA REUNION ET MIS SA INSTALE A MOIN A MARSEILLE DEPUIS 6 MOIS (MOIS Lé MARSEILLAIS????? OU A PARIS DEPUIS 2 SEMAINES MOIN Lé PARISIENS????POURTANT SE SONT DES DEPARTEMENTS DIFERRENT???ET Là MOIN Lé MARSEILLER ET PARISIENS???? EN MéME TEMPS????PARCEQUE MOIN Lé NéES A PARIS OU A MARSEILLE??? NON MOIN Lé UN REUNIONNAIS, ET DE PARENT REUNIONNAIS!!! QUAND OUT PARENT Lé REUNIONNAIS MI COMPREND QUE OU Lé REUNIONAIS MAIS DES EXPATRIERS QUE I INSTALE A Z’OT DANS DES PAYS(SURTOUT EN ASIE)ET QUE Z’OT I SQUAT!!! Z’OT NA RIENS A VOIR AVEC SES RACE Là Z’OT??? Z’OT S’EST DES ETRANGER ET UN POINT C’EST TOUT????????????

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