La Ville de Mamoudzou tourne une page symbolique de son histoire. À compter de ce mois de juillet, ses habitants porteront officiellement le nom de Mamoudzois et Mamoudzoise, une appellation désormais reconnue par la municipalité après un processus de consultation citoyenne.
Une initiative portée par la jeunesse
L’origine de cette démarche remonte au printemps dernier. Le Conseil municipal des jeunes (CMJ) a proposé de doter les habitants de Mamoudzou d’un gentilé officiel, jusqu’alors inexistant ou peu usité. Pour ce faire, deux options ont été soumises au vote public : « Mamoudzois(e) » et « Mamoudzien(ne) ».
La consultation, organisée du 25 mars au 21 avril 2025, a rassemblé 741 participants, signe d’un réel intérêt de la population pour cette initiative citoyenne. Les résultats ont tranché : 312 voix en faveur de Mamoudzois(e) parmi les résidents, contre 272 pour Mamoudzien(ne). Les 157 suffrages exprimés hors commune ont également majoritairement plébiscité la première option.
Un vote validé à l’unanimité
Le 4 juillet, le Conseil municipal a entériné le résultat du vote à l’unanimité. Dans un communiqué officiel diffusé le 6 juillet, la Ville a annoncé :
« Cette décision acte la prise en compte officielle du nom « Mamoudzois(e) ». »
Ce nouveau gentilé sera désormais utilisé dans toutes les communications officielles de la Ville, de la signalétique aux publications institutionnelles, en passant par les événements municipaux.
Une identité affirmée
Derrière ce mot, c’est une volonté claire de renforcer le sentiment d’appartenance des habitants à leur commune. La municipalité voit dans cette initiative « une étape importante de construction identitaire » pour Mamoudzou, tout en saluant le rôle moteur du Conseil municipal des jeunes, qualifié de « rigoureux et impliqué ».
Loin d’être anecdotique, ce choix linguistique participe à la valorisation d’une identité territoriale spécifique, dans un département à la croisée des cultures. Il permet aussi à Mamoudzou de se doter des mêmes outils de reconnaissance que les autres grandes communes de France.
(source le JDM)



A kiki di plutôt femmes et tantines réunionnaises
c l évidence même maintenant réunionnais ramasser out zoi n’a les voleur d oie qui sont là
rien foute
Ou dit ça lili mais c’est pas si ou connais que comment na un tralé fanm portugaise lé semb zot. L’amour lé doux. Et zot z’enfant y revendique l’identité mahoraise. N’en déplaise à certaines …