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Nos yeux pour pleurer, nos mains pour panser, notre tête pour penser la Réunion de demain et… Valls pour nous rassurer !

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Le cyclone est passé. On connaît les dégâts. Mes premières pensées vont vers les familles endeuillées. Garance a fait 5 morts. Des pères et des mères de familles dont les enfants se retrouvent aujourd’hui sans maman ou sans papa à cause d’un gros coup de vent, d’une coulée de boue ou d’une montée des eaux.

Je ne vais pas vous refaire le film catastrophe d’autant que là, il ne s’agit pas de cinéma, mais de la réalité. Une réalité douloureuse, cauchemardesque qui, durant de longues années, à l’instar du cyclone Jenny en 1962, laissera indubitablement des traces physiques et psychologiques chez de nombreuses personnes, jeunes et moins jeunes.

Un spectacle de désolation; Toute une vie anéantie en deux coups de vent.

Je n’ai pas connu Jenny. Je n’étais pas né mais ma mère m’en parle tout le temps, à chaque fois qu’une dépression est annoncée dans les parages de la Réunion. C’était un 28 février 1962. Ce qui est étrange, c’est que, sans même avoir connu Jenny, j’ai eu l’impression, 63 ans plus tard, lors du passage de Garance, ce 28 février 2025, de vivre en live cette dure réalité que m’a toujours décrite ma mère et dont les mots sont restés gravés dans ma tête.

En 1962, le cyclone Jenny avait arraché la toiture de l’église de Champ-Borne à Saint-André.

Rendez-vous compte, qu’en 2025, l’on se retrouve contraint à se laver dans une bassine remplie de deux bouteilles d’eau récupérées chez les rares familles qui avaient encore la chance d’en avoir dans leur robinet ; Se laver à l’aide d’un verre ou d’une petite casserole et à la lumière d’une bougie. En 2025, encore des dizaines de milliers de personnes privées d’eau et d’électricité 8 jours après le passage d’un cyclone.

Un retour de 50 ans en arrière. Et là je me dis, qu’en dépit de tout ce que l’on pourra prétendre, l’Homme restera indéfiniment un « minus » face à la Nature qui, lorsqu’elle se déchaîne, en fait une bouchée de toutes ses inventions de génie. On a beau avoir dompté l’Espace, inventé des robots, des voitures ou des trains automatiques, l’Intelligence Artificielle (IA), certains auront même tendance à déifier Elon Musk et les autres inventeurs du même acabit, mais force est de constater que personne ne pourra dicter sa loi à la Nature, qui reste le Maître du monde. Cette Nature qui, en quelques rafales et grosses averses, peut réduire à néant une vie, un village, une ville ; Peut meurtrir un pays, défigurer un département, comme cela a été le cas chez nous, plus particulièrement dans l’Est et dans le Nord, le 28 février dernier. Garance est passée. Ces deux régions sont aujourd’hui quasiment méconnaissables.

Garance, un avertissement pour demain ?

Nombreuses sont les familles qui ont tout perdu et à qui il ne reste malheureusement que leurs yeux pour pleurer. Des yeux qui n’ont presque plus de larmes face à ce spectacle de désolation où tout est sens dessus-dessous. Et quand les larmes se tarissent, il faut passer à la phase suivante, celle de « la reconstruction ».

Vous l’aurez compris, depuis la levée de l’alerte rouge, le samedi 1er mars, la Réunion panse ses plaies. A tous les niveaux : familles sinistrées, collectivités (Région, Département, communes, EPCI…), services de l’Etat, chambres consulaires (CCIR, CMAR, Chambre d’agriculture), les forces de l’ordre (gendarmerie nationale, police nationale, municipale), EDF, Cise, Runéo et autres sociétés fermières, la Sécurité civile, l’Armée  (RPIMA, RSMA)… Nous sommes toutes et tous au four et au moulin.

Les maires sont en première ligne pour affronter le feu nourri de critiques dont beaucoup gratuites, comme si les maires étaient techniciens d’EDF (pour faire revenir le courant) ou de la Cise (pour faire couler de l’eau dans les robinets). A ce propos, j’ai trouvé malsain le comportement de certains élus (la plupart du temps de l’opposition) qui n’ont rien trouvé de mieux que de surfer sur la douleur, la détresse, le malheur des familles impactées par Garance pour se mettre en avant à travers des vidéos postés sur les réseaux sociaux. C’est franchement indécent, petit. L’heure est à la reconstruction, à l’entraide, à la solidarité. Nous devons tous, humblement, nous retrousser les manches pour aider celles et ceux qui sont dans le besoin même s’il ne fait aucun doute que notre peuple résilient finira par relever la tête.

Les deux Patrice : Selly à gauche et Thien-Ah-Koon à droite. Le second est venu du Tampon avec une équipe d’agents communaux tamponnais pour aider le premier à « reconstruire » sa commune. Une solidarité intercommunale.

Patrice Thien-Ah-Koon doit sûrement avoir sa petite idée derrière la tête en emmenant une équipe d’agents communaux Tamponnais aider le bénédictin Patrice Selly à Saint-Benoit ou encore le Panonnais Jeannick Atchapa à Bras-Panon. Peut-être pense-t-il déjà aux régionales de 2028, à une liste « multicolore » (ou arc-en-ciel ; Certains préfèreront l’expression z’embrokal). Pour l’instant, les agents communaux du Tampon n’ont qu’une mission : aider Saint-Benoit à se reconstruire. Idem à Bras-Panon.

Comment interpréter par ailleurs les chaleureuses retrouvailles entre la PLR Huguette Bello et le communiste Maurice Gironcel, bras droit de la socialiste Ericka Bareigts au sein de la Plateforme réunionnaise ? Bello et Gironcel ne pouvaient quasiment plus se sentir. Depuis Garance, ils se font la bise et s’échangent des sourires tranche papaye.

Que faut-il y voir à travers cette nouvelle « amourette » politique ? Les mauvaises langues parlent du « baiser de Judas », expliquant que dans le camp Bello, nombreux sont ceux qui parient déjà sur «l’exécution provisoire » de Gironcel en mai prochain au tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire du Sidélec. Le député Frédéric Maillot dont la suppléante est la fille de feu Lucet Langenier, ancien maire de Sainte-Suzanne, pourrait avoir des velléités sur cette commune ? Il était présent durant toute la visite de la présidente de Région ce mercredi après-midi à Sainte-Suzanne.

Construire au rabais avec l’argent public : « bon marché i coûte cher ! »

Rappelons toutefois que Frédéric Maillot est aussi député de la 6ème circonscription et conseiller régional. Pendant que j’y pense, à Saint-Benoit lors de sa visite au Lep Patu de Rosemont, Mme Bello avait à ses côtés Jean-Hugues Ratenon, député de la 5ème circonscription, conseiller régional et… candidat aux prochaines municipales contre Patrice Selly qui, lui, n’avait pas été convié à cette visite. Idem pour Joé Bédier au collège de Mille-Roches (Saint-André) lors de la visite du recteur et du président du Département Cyrille Melchior. Il paraît que c’est le rectorat qui a fait les invitations.

Ce qu’il en reste du restaurant « Le Beau Rivage » à Champ-Borne, Saint-André.
L’intérieur du restaurant

Revenons à Garance qui a arraché des toitures, brisé des arbres, plié des pylônes EDF, cassé des poteaux de lignes téléphoniques… On pourrait dire également que le cyclone a fait bouger les plaques tectoniques politiques.

De gauche à droite : Patrice Selly, Cyrille Melchior, Bruno Robert et Sophie Arzal

Pour la visite du ministre des Outre-mer Manuel Valls, je serai curieux de savoir qui a concocté le programme. L’on sait tous que l’Est et le Nord ont été durement impactés par Garance. Dans l’Est, la commune de Saint-Benoit a été sans doute la plus touchée. Mais Saint-André est loin d’avoir été épargnée par le cyclone.

Le préfet Patrice Latron et le ministre des Outre-mer Manuel Valls à la sous-préfecture de Saint-Benoit

Et pourtant, ce jeudi après-midi, Manuel Valls a commencé sa visite réunionnaise par Saint-Benoit : réunion en sous-préfecture en compagnie du maire Patrice Selly, déjeuner toujours à la sous-préfecture avec le maire de Saint-Benoit (pendant que le député Ratenon a attendu longtemps au rez-de-chaussée ; Il n’avait pas été convié au repas). Le ministre s’est ensuite rendu à la mairie de Saint-Benoit, il a serré les mains des employées communales travaillant  sur le parvis de la mairie depuis le passage de Garance, celles des gendarmes, sapeurs-pompiers; Il a longuement échangé avec Patrice Selly, les représentants d’EDF et des sociétés fermières (Eau) dans le salon d’honneur.

Le ministre ne passe pas à Saint-André, commune complètement sinistrée : bizarre !

Puis il a déambulé (en baskets) dans les rues de la ville et rendu visite à une famille sinistrée. Bien que fatigué (en raison du décalage horaire car il se trouvait en Nouvelle-Calédonie la semaine dernière, dans le Pacifique, en sachant que la Réunion se trouve bien dans l’océan Indien, n’est-ce pas Monsieur le ministre !), rose comme une écrevisse (à cause du soleil poiquant), il est resté plus de trois heures en compagnie de Patrice Selly à Saint-Benoit, avant de s’arrêter un instant à Bras-Panon saluer un agriculteur dans un champ de cannes, en présence du maire Jeannick Atchapa.

A la sous-préfecture de Saint-Benoit, il a passé le micro à Cyrille Melchior, mais pas à Patrice Boulevart, le représentant de Mme Bello (Région) assis à sa gauche. Manuel Valls a terminé sa première journée de visite à Saint-Denis en passant plus de deux heures avec la maire socialiste Ericka Bareigts, avant de s’entretenir avec les élus (maires, parlementaires, exécutifs régional et départemental…) à la préfecture. Il a été question de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, de calamité agricole, de Chikungunya (le député Ratenon lui a posé la question qu’il avait déjà posée au gouvernement), de contrats PEC aussi. Il n’est pas encore certain que la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle s’applique à toute la Réunion. C’est la commission qui décidera.

Le ministre ne passe pas à Saint-André (à moins d’un changement de dernière minute), mais cela n’a pas empêché Joé Bédier d’assister à la réunion ce jeudi soir à la préfecture. Le maire de Saint-André qui a demandé une mobilisation de toutes les collectivités afin d’avoir toutes les compétences sur la table pour aider les communes touchées; Une aide sociale d’urgence pour les collectivités car les dégâts sont importants et exceptionnels et un fond social d’urgence car la population est dans le besoin. Certains maires (Saint-Pierre, Saint-Louis, Plaine-des-Palmistes…) n’ont pu assister à la Réunion. Quasiment tous les maires se sont exprimés sauf Michel Vergoz (Sainte-Rose), Daniel Pausé (Trois-Bassins), Bruno Domen (Saint-Leu)…

On devrait en savoir plus aujourd’hui, vendredi. Le ministre a déclaré hier soir devant les élus qu’il annoncera aujourd’hui la mise en place d’un fond d’urgence pour les collectivités . Les services de l’Etat n’ont pas terminé l’évaluation des dégâts. Selon nos confrères d’Imaz Press, les assurances les évalue à près de 200 millions d’euros. La Région d’Huguette Bello a voté une enveloppe d’aides de 100 millions d’euros (des fonds européens). Cyrille Melchior, président du Département a annoncé le déblocage de 15 millions d’euros pour venir en aide aux agriculteurs sinistrés, sans compter tous les autres budgets en faveur du réseau routier départemental et le social. A noter aussi le déblocage de 1 million d’euros annoncé hier par Patrice Selly, président de la Cirest sous forme de fond d’urgence.

Le ministre Manuel Valls avec Ericka Bareigts, la maire de Saint-Denis

Ce vendredi 7 mars, justement, le ministre des Outre-mer, reprendra la route de l’Est pour se rendre à Salazie, chez la maire Sidoleine Papaya. Je constate que Manuel Valls a traversé par trois fois la commune de Saint-André pour se rendre à Saint-Benoit, à Bras-Panon et à Salazie, sans prendre le temps de s’arrêter, ne serait-ce que quelques minutes, à Saint-André, chez Joé Bédier. Certains disent que le programme de Valls a été préparé avec Bareigts, l’ancienne ministre de François Hollande, comme l’a été aussi Valls (Intérieur et Premier ministre).

Joé Bédier, maire de Saint-André (à gauche) devra se contenter du préfet Patrice Latron (à droite) venu lui rendre visite mardi dernier dans l’après-midi

Bizarre ! Il ne s’arrête pas à Saint-André, commune sérieusement impactée par Garance, mais pour autant on ne pourra pas lui reprocher un programme « politicien » puisqu’il visitera Saint-Paul, commune également touchée par les pluies du cyclone, et gérée par Emmanuel Séraphin (PLR), petit protégé d’Huguette Bello. Mais suis sûr qu’à Saint-Paul, durant la visite de terrain, il aura toujours Cyrille Melchior à ses côtés.

En tout cas, Manuel Valls l’a dit et répété : « l’Etat vous aidera ! ». Quand ? On ne sait pas encore. Faut rappeler que les procédures de remboursement pour Bélal (24 janvier 2024) sont encore en cours. De même que les crédits prévus par la loi d’urgence à Mayotte ravagé par Chido en décembre 2024 tardent à arriver. Donc, il faudra patienter. L’Etat prend plus facilement dans la poche des contribuables qu’il ne donne. Pour l’instant, on devrait se contenter des paroles ministérielles somme toute réconfortantes… Il est là pour ça. « Ma présence ici, c’est pour vous témoigner la solidarité de l’Etat ». Merci. Après tout, il ne faut pas désespérer. Si l’Etat français peut donner des milliards d’euros à Zélensky en Ukraine, il pourrait bien trouver quelques centaines de millions pour nous à la Réunion ! Même si cela doit arriver après le prochain cyclone…

La toiture d’une maison toute neuve qui s’est envolée comme un cerf-volant sur une distance d’au moins 200 mètres, ici à Bras-Panon. Il est urgent de revoir les normes et les matériaux en matière de construction. Un message qui s’adresse aussi aux bailleurs sociaux car construire bon marché peut coûter cher. La preuve !

Je vous le disais, nos yeux pour pleurer, nos mains pour panser et notre tête pour penser. Et je serai même tenté d’ajouter notre bouche pour exprimer via Radio Free Dom nos doléances. De notre tête, on en aura bien besoin en effet pour penser la Réunion de demain, ce futur proche, pour se préparer au prochain cyclone, en priant (ou en croisant les doigts pour les non-croyants), pour qu’il ne soit pas aussi intense et violent que Garance qu’il faudrait considérer, à mon humble avis, comme un avertissement.

Une mise en garde afin de réviser notre vision du développement durable en revoyant notamment les normes en matière de construction. La sénatrice Audrey Bélim est intervenue récemment sur le sujet. Il est quand même surprenant de voir que des « vieilles » maison TOMI datant de plus de 50 ans aient pu résister à des vents dépassant les 150 km/h alors que les toitures des villas nouvellement construites se soient envolées comme des cerfs-volants et que les feuilles de tôles se soient froissées comme du papier !

Surprenant également de constater des dégâts causés sur tous les nouveaux bâtiments publics, idem pour ces immeubles abritant des logements sociaux un peu comme s’ils avaient été édifiés au rabais, avec du matériau bas de gamme. Ce qui reviendrait à dire que « bon marché i coûte cher ». Il serait peut-être temps que celles et ceux qui sont censés gérer les fonds publics puissent le faire à bon escient en intensifiant les contrôles sur le suivi des budgets (argent public) alloués aux constructions, sur le suivi des travaux et, enfin, sur la qualité des réalisations. Pour éviter que les entreprises construisent au rabais alors que l’Etat, les collectivités payent au prix fort. A moins qu’il existerait une certaine complicité entre ceux qui surévaluent les marchés et les bénéficiaires desdits marchés surévalués via un compromis gagnant-gagnant et donnant-donnant entres les deux parties concernées. Certains parleront de pots-de-vin qui se font sur la tête des contribuables…

Une bananeraie à Saint-Benoit.

Le ministre rencontrera les représentants des filières agricoles ce vendredi matin à Hell-Bourg (cirque de Salazie), puis les acteurs du monde économique aux côtés des chambres consulaires cet après-midi au Port.

Y.M.

(montrougeyves@gmail.com)

 

Yves Mont-Rouge

montrougeyves@gmail.com
Téléphone : 0692 85 39 64

15 Commentaires

  1. Bon marché y coute cher c’est une réalité ! Uniquement a voir les cages a poules pour faire vivre les humains ! Autant la petite case en paille avec la terre battue , pas de fuite ,pas de paille de vetivers qui s’envolent , et on était tous au sec ! comment le pognon peut détruire a ce jour ! J’appelle Colombo il en parlera a sa femme

  2. j’ai seulement une chose à dire sur saint André par rapport aux deux opposants politiques ( Virapoullé Jean Marie et le Ti Fruteau) vous avez pas honte de passer votre temps à critiquer et semer la zizanie dans ce grand moment de détresse des gens , je vous demande de faire le tour de la réunion vous êtes seulement les 2 opposants qui ont critiquer le gros travail que font le maire et les employés communaux pour aider les gens et remettre malgré l’immense travail à essayer de remettre propre la ville de saint André. HONTE À VOUS DEUX !

    • Désolé madame mais le service environnement ou technique pour avoir de l’aide, personne ne répond, personne. On se démerde tout seul. Donc revoyez votre organisation avant d’hausser le ton dans vos commentaires. Certes Vira a fait de la cata totale. Seul Fruteau a été un bon maire. Le jedi, trahit par son disciple.

  3. Pourquoi au lieu que les élus y mettent l’argent que l’état y sava donné dans zot poché y redistribue pas cette argent là aux personnes qui ont loué des groupes électrogènes à 50euros la journée plus achat d’essence …

  4. GARANCE est une piqure de rappel. la nature sera toujours plus forte que l’homme. et vu notre comportement demain sera pire qu’aujourd’hui lorsqu’il y aura un cyclone. l’expérience éclaire le chemin parcouru dit on mais ici à la Réunion trop d’assistanat a détruit l’homme qui ne sait plus que tendre la main et pleurer lorsqu’il y a un problème. meme le COVID ne nous a rien appris…. dommage pour ceux qui ont tout perdu …. et notre élus sont encore pire que nous ils nous poussent à être encore plus dépendant des aides. Lorsqu’il y a eu le cyclone génie, le lendemain tous essayaient de reconstruire et on s’aidait les uns les autres. Aujourd’hui y engraine les services publics, y insultent l’Etat, et y restent assis la bite en l’air en tendant la main

  5. Montrouge est offusqué! Depuis qu’il soutient la plateforme d’escrocs, il critique bec et ongles, tous les autres. Mais ce ne sont pas des saints de la politique! Entre celui qui a besoin de letchis et de mangues, l’autre qui fait disparaître des millions dans une SPL, la déplaceuse de statue et le multirécidiviste de la lumière qui sera bientôt jugé à Paris, c’est une belle brochette de détourneurs de fonds publics! 15 millions sont réclamés pour une seulle commune : combien de dessous de table et d’argent détourné allons-nous avoir? C’est l’argent de nos impôts! Donne le chien pou veille saucisses!

  6. Si on avait encore des doutes, on comprend que Bareigts et Selly sont Macron compatibles. Quand il déclenchera la guerre, nos bons élus enverrons les domiens en première ligne? Ericka était à deux doigts de danser un Maloya avec Valls! C’est de l’aubaine pour nos élus de profiter des millions d’euros pour organiser les municipales. Ce sont les élus en poste qui profitent de la catastrophe pour donner un pack d’eau : »c’est le Maire qui vous donne de l’eau »! Mais c’est surtout que nous payons toujours notre abonnement, même si nous n’avons pas d’eau au robinet ! Ce n’est pas un cadeau, ni l’aumône, c’est juste assurer une continuité de service… Ceux qui sont à blâmer, ce sont ceux qui font croire aux pauvres qu’ils sont gentils alors qu’ils ont détourné l’argent de nos impôts! Des voleurs d’argent public!

  7. Bjr. Au delà de toutes considérations politico-sociales, merci de jeter un oeil sur mes récents posts facebook et notamment le dernier où je faisais part de mes remarques et suggestions suite à l’impact de CECILIA sur le secteur du Butor, il y a…30 ANS !

    • Cyclone y sera de plus en plus dévastateurs dan les années à venir c’est les climatologues qui dit quant aux climatosceptique bana pas là semb ça. Tant que zot na des vues su d’autres terres poukoué s’en faire ? Après, la sinistre garance ou lé comme out sér zéni ma fille ou la marque créole. Lo pli dire fine passer. Patience guérit la gale.

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