Le couperet est tombé : Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens. Un ancien président de la République, jugé coupable et sous le coup d’un mandat de dépôt immédiat. Une image inimaginable il y a quelques années : l’ex-chef de l’État en uniforme de détenu, enfermé entre quatre murs. Mais la question brûle les lèvres : ira-t-il vraiment en prison ? Et si oui, à quoi ressemblera son quotidien derrière les barreaux ?
Va-t-il vraiment franchir la porte de la prison ?
Malgré son appel, l’exécution provisoire décidée par les juges signifie qu’il peut être incarcéré sans attendre le verdict en appel. Une date clé doit bientôt fixer son entrée en détention. Ses avocats ne manqueront pas de multiplier les recours et demandes d’aménagement : son âge, sa santé, son statut d’ancien président. Mais pour la première fois sous la Ve République, tout semble indiquer que l’hypothèse d’une incarcération immédiate est plus qu’une menace : c’est une réalité imminente.
L’épouse de l’ex président a très mal pris la nouvelle, à l’annonce du verdict, elle a meme écrasé une des bonnettes micro des journalistes de Médiapart en la jetant par terre. Médiapart qui , pour rappel, avait publié un faux en avril 2012, qui a déclenché une enquête de 12 ans.

Une cellule de 9 à 12 m² : la chute brutale
Sarkozy ne bénéficiera pas d’un traitement de faveur officiel. Dans la prison où il devrait être incarcéré, une cellule de moins de 12 m² l’attend. Un lit simple, une table, une petite armoire, une douche parfois intégrée, parfois collective. À ses côtés, le strict minimum : un frigo, une télévision, rien de luxueux.
Fini les ors de l’Élysée. Place au claquement des portes métalliques, aux contrôles permanents et aux règles strictes du quotidien carcéral.
Le quotidien d’un prisonnier pas comme les autres
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Promenade : une heure par jour, dans une cour grise et étroite, sous surveillance.
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Repas : distribués à heures fixes, sans faste ni privilège.
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Visites : strictement encadrées, soumises à fouilles et contrôles.
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Isolement : pour des raisons de sécurité, il sera placé à l’écart de la population générale, dans une aile réservée aux détenus vulnérables.
Si certains imaginent un « quartier VIP », la réalité est bien plus dure : promiscuité, bruit constant, tensions et violences. Des anciens détenus décrivent une ambiance où « il n’y a pas un jour sans bagarre ». Un univers hostile, loin du confort, où même les plus puissants perdent leurs repères.
Le choc psychologique
Pour un homme habitué aux honneurs et aux plateaux télévisés, le contraste sera violent. Les murs nus, la privation de liberté, l’isolement face à lui-même : c’est un séisme personnel, une humiliation publique, un symbole politique.
Là où il dirigeait un pays, il sera désormais soumis aux horaires d’un surveillant. Là où il donnait des ordres, il devra demander une autorisation pour téléphoner. Là où il incarnait l’autorité, il fera partie des détenus.
Sarkozy en prison : réalité ou mirage ?
Tout dépendra des prochaines semaines : validation des procédures, réponses aux recours, éventuelles mesures d’aménagement. Mais une chose est sûre : pour la première fois, la possibilité de voir un ancien président français enfermé derrière les barreaux n’est plus un scénario de fiction.
La cellule est prête. Reste à savoir si Nicolas Sarkozy y posera effectivement ses bagages.



ça sert à rien de le mettre en prison; ça va encore couter de l’argent aux contribuables. il faut lui enlever tous ses privilèges, médailles ou autre et l’empêcher de quitter le pays….
Moi je ne vais pas pleurer sur son sort, faut pas venir nous dire qu’il n’est pour rien dans la chute de leader Lybien ? si y’a un expert en politique qui me lis : à quoi correspondait ce projet d’état unis d’Afrique que voulais créer Kadhafi