Et devinez qui est fier comme Artaban ? C’est Eddy Balbine, qui voit arriver dans son équipe Olivier Dugain (polo noir sur la photo de Une) qui était le bras droit du candidat Eddy Richard et Expédit Totoro, qui était l’adjoint de Maurice Gironcel. D’où le communiqué ronflant d’Eddy Balbine, l’ancien DGS de Maurice Gironcel à la mairie de Sainte-Suzanne. 

« Dans une démarche commune, Olivier Dugain, principal opposant du Maire Maurice Gironcel, et Expédit Totoro, actuel adjoint de la majorité municipale, ont décidé de s’unir avec Eddy Balbine, l’ex DGS de la commune, candidat déclaré. A leurs yeux, “un homme proactif, qui connaît les habitants autant que la machine communale, les institutions, leurs lourdeurs, leurs failles… et leurs leviers”, et apte à “ faire respecter l’ordre sans brutalité et à agir sans diviser inutilement”.  De même, ils appellent les Sainte-Suzannois(e)s à soutenir cette liste.

Pourquoi cette démarche d’union ?

Olivier DUGAIN : “Le 8 décembre dernier, face à la situation de confusion qui règne actuellement à Sainte-Suzanne avec ce trop plein de candidatures -mais c’est la démocratie qui s’exerce- , j’ai clairement invité la population à me guider dans ma décision finale dans la bataille des municipales en cours.  Trois possibilités s’offraient à moi : me porter candidat, rejoindre une liste existante ou, enfin, quitter la politique. J’ai pris connaissance de nombreux avis, de la population, d’amis et de la famille. Et, après analyse, j’ai décidé, dans l’intérêt collectif, de faire l’union avec Eddy Balbine.

Pour changer les choses, il faut y entrer. Il faut l’affronter. De l’intérieur et de l’extérieur. Et c’est dans cet esprit que s’inscrit cette union avec Eddy Balbine. Ce n’est ni une alliance de façade, ni un arrangement politicien de plus. C’est un choix assumé. Un acte de responsabilité.  Oui, certains seront déçus. D’autres parleront de trahison. Mais beaucoup d’autres comprendront…”

Expédit TOTORO : “Je ne découvre ni la politique, ni Sainte-Suzanne, ni ses réalités. Cette union n’est pas un calcul, c’est une étape logique. Depuis des années, je m’engage avec une seule boussole : l’intérêt des habitants. Aujourd’hui, Sainte-Suzanne traverse une période charnière. Rester seul, par posture ou par orgueil, serait irresponsable. S’unir, quand cela a du sens, c’est assumer ses responsabilités.Je ne renonce à rien. Je choisis simplement l’efficacité plutôt que l’isolement, et la construction plutôt que le commentaire”.

Pourquoi Eddy Balbine (notre photo ci-dessus) et pas un autre candidat ?

Olivier DUGAIN : “D’abord parce qu’Eddy Balbine est un homme que je connais. Un homme d’expérience et de sang froid. J’ai pu le côtoyer en temps que DGS alors que j’étais dans l’opposition. Il a toujours placé l’intérêt des administrés avant tout : dès que je faisais le signalement d’un dysfonctionnement, le problème était réglé dans l’immédiat.  Sincèrement, je le pense capable de mener une politique transpartisane à Sainte-Suzanne, j’entends loin des clans. 

Ensuite parce qu’il s’entoure d’une équipe nouvelle, de jeunes, et de compétences réelles, loin du «système des compromissions » et sans les dinosaures en place ou ceux en devenir que je dénonce chaque semaine. Enfin parce que son programme, basé sur l’action, comporte les mesures aptes à répondre aux attentes quotidiennes de la population en matière de propreté, de mobilité, d’emploi local. Moi qui suis un homme de proximité, je m’y retrouve.  Ensemble, nous pouvons apporter ce nouveau souffle qu’il manque tant à Sainte-Suzanne. Et, surtout, tourner la page du passé. La page du déclin”. 

Expédit TOTORO : “En politique, persister dans l’erreur est plus grave que de changer de cap. J’ai rencontré et échangé avec plusieurs têtes de liste. Et j’ai fait mon choix. Eddy Balbine, je ne le découvre pas aujourd’hui. Nous avons travaillé ensemble quatre ans et demi. Je l’ai vu agir, décider, arbitrer, souvent dans des conditions difficiles. C’est un homme de terrain, pas de slogan. Un homme proactif, qui connaît les habitants autant que la machine communale, les institutions, leurs lourdeurs, leurs failles… et leurs leviers.

Dans un contexte financier dégradé, il a tenté de redresser les comptes sans sacrifier l’investissement communal, ni pénaliser durablement la population. Il a su maintenir un équilibre politique, faire respecter l’ordre sans brutalité, agir sans diviser inutilement. Il est l’homme de la situation”.