Le procès de Mathis B., 24 ans, accusé du meurtre de Dominique Talbot, une ancienne militaire de 71 ans, vit ses dernières heures devant la cour d’assises de Saint-Denis. Le verdict est attendu dans la journée.
Sur place, notre reporter Karoline Chérie rapporte que l’avocat de la partie civile, Me Morel, décrit Mathis B. comme un homme « non violent », ayant agi dans un moment « subconscientiel », foutaise! Ancien boulanger-pâtissier, il aurait grandi « dans un cadre normal » avant d’être confronté, à son retour à La Réunion, « à la difficulté de la vie ».
Lors de l’audience de ce mercredi matin, l’avocat général a rappelé la brutalité des faits et la souffrance de la victime, tout en soulignant le profil d’un jeune homme « devenu esclave de l’argent et de la drogue ».
Deux témoignages audio, recueillis par notre rédaction, viennent ajouter une dimension plus intime à ce procès : Claire, amie proche de l’accusé, évoque sa peine et son incompréhension face à la dérive de celui qu’elle décrit comme un homme « doux et protecteur ».
Le procès de Mathis B., 24 ans, accusé du meurtre de Dominique Talbot, ancienne militaire de 71 ans, entre ce mardi dans son deuxième et dernier jour devant la cour d’assises de Saint-Denis. Les faits remontent à septembre 2022, au Tampon.
Ce mardi, place aux plaidoiries des avocats et aux réquisitions de l’avocat général. Mathis B. encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de Dominique Talbot.
Le verdict est attendu dans la journée.
Dès l’ouverture des débats lundi, le jeune homme a reconnu avoir tué la septuagénaire. Le médecin légiste a décrit une agression d’une violence extrême : plusieurs coups de couteau, dont certains portés alors que la victime tentait de se défendre.
L’enquête a révélé un mobile mêlant drogue, argent et désespoir. Mathis B. , ancien locataire de la victime, avait reconnu être entré chez elle dans l’intention de lui voler de l’argent, avant que la situation ne dégénère. Déjà connu pour des vols et des falsifications de chèques, il avait sombré dans une spirale d’addiction et de dettes. Pour entretenir ce mode de vie, il admet avoir commis des petits vols, y compris au sein de sa propre famille.
Dominique Talbot, son ancienne propriétaire, devient alors progressivement une cible privilégiée. Il reconnaît lui avoir subtilisé de l’argent, des chèques et des cartes bancaires avant les faits. Une plainte pour vol avait été déposée par la retraitée peu avant sa mort.



« Bonjour
@EmmanuelMacron
et tout le gouvernement :
Le territoire de Marie-Claude a été envahi.
Un squatteur occupe un logement dont la souveraineté est à Marie-Claude.
Vous dites toujours qu’il faut protéger les territoires souverains, vous en avez même fait une politique étrangère qui nous ruine.
Pourriez-vous envoyer « des gars » chez Marie-Claude pour libérer son logement de la force hostile ?
Une « coalition de volontaires » pour libérer son logement ?
puisque c’est un terme et un prisme qui vous font bouger quoi qu’il en coûte ?
Pas la peine d’agir à l’autre bout de l’Europe ou du monde , quand on ne peut même pas agir pour sauver des personnes âgées chez nous de la délinquance !
Balayons devant notre porte!
Ou partez si vous n’en avez pas la capacité !
Merci pour elle. »