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Madagascar : révolte populaire, violences meurtrières… mais à qui profite le chaos ? (Vidéo)

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Alors que Madagascar s’enfonce dans une crise sociale et politique, les Réunionnais, liés par l’histoire et la géographie, s’interrogent : qui tire les ficelles dans l’ombre de cette révolte populaire ?

Depuis le début des manifestations, le Haut commissaire des Nations unies, Volker Türk, évoque au moins 22 morts et une centaine de blessés. Les autorités malgaches, elles, n’ont toujours pas publié de bilan officiel. Les victimes incluent des manifestants pacifiques, des passants, mais aussi des personnes tuées lors de violences et de pillages perpétrés par des groupes sans lien avec les protestataires.

Une jeunesse en quête de justice

La Génération Z malgache, fer de lance de la contestation, réclame des droits fondamentaux : accès à l’eau, à l’électricité, à une éducation digne. Elle dénonce la corruption, l’inertie du gouvernement et les inégalités criantes.

Dans les cortèges, les slogans sont clairs : « Rajoelina démission », « On veut vivre, pas survivre ».

Mais au-delà des revendications légitimes, des forces obscures semblent profiter du désordre.

 » Des intérêts cachés derrière la colère « 

Des factions politiques  » pourraient attiser les tensions pour affaiblir le pouvoir en place « . Des groupes mafieux exploitent le chaos pour intensifier les pillages. Et certains observateurs évoquent même des influences étrangères, attirées par les ressources stratégiques de Madagascar.

Dans ce climat trouble, la voix des jeunes est parfois détournée. Comme le dit Lova, 22 ans, manifestant à Antananarivo : « Ceux qui pillent ne parlent pas pour nous, ils salissent notre combat. »

Et Tahina, 19 ans, ajoute : « On ne veut pas le chaos, on veut juste être entendus. »

Une résonance jusqu’à La Réunion

À La Réunion, où les liens avec Madagascar sont profonds, cette situation interpelle. La jeunesse réunionnaise, elle aussi confrontée à des défis sociaux, observe avec inquiétude les dérives d’un mouvement né de l’espoir. Car lorsque la révolte devient chaos, ce sont souvent les plus vulnérables qui paient le prix.

La question demeure : qui a intérêt à ce que Madagascar s’enfonce dans la violence ? Et comment protéger la voix des jeunes, sans la laisser être détournée par ceux qui ne cherchent ni justice, ni changement, mais pouvoir et profit ?

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