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Lycée Leconte de Lisle : une jeunesse réunionnaise engagée face à la ministre Elisabeth Borne (Photos-Vidéos)

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Dans le cadre de sa visite officielle à La Réunion, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Élisabeth Borne, a participé à une table ronde cet après-midi au Lycée Leconte de Lisle . Entourée d’étudiants réunionnais engagés dans des parcours d’enseignement supérieur, elle a échangé avec eux sur leurs trajectoires, leurs ambitions, et les défis liés à l’égalité des chances dans les territoires ultramarins.

Des parcours brillants et courageux

Autour de la table, les voix de Caroline, Emmanuelle, Samuel, Luna, Émilie, Hélène, Morgane, Margaux et d’autres jeunes ont résonné avec force. Tous ont partagé leur chemin vers les grandes écoles, souvent semé d’obstacles, mais toujours porté par une volonté farouche de réussir.

Prépa scientifique, droit, économie, traduction, communication interculturelle… Les filières sont diverses, mais le message est commun : croire en soi, dépasser les barrières, et faire rayonner La Réunion dans les sphères académiques les plus exigeantes. Les mots qui ont ponctué leurs témoignages : dépassement, pugnacité, ambition, résilience, humilité, curiosité, confiance, traduisent une jeunesse déterminée à prendre sa place.

 

L’État interpellé sur son rôle

Face à ces récits, la ministre Élisabeth Borne a salué la qualité des interventions et la maturité des échanges. Elle a souligné le rôle essentiel des équipes pédagogiques dans l’accompagnement des élèves, et rappelé que les politiques éducatives doivent permettre à chacun de révéler ses talents.

« Plutôt que de pointer ce qui ne va pas, il faut aider chaque jeune à prendre conscience de ses forces et à rêver grand », a-t-elle affirmé. Elle a également évoqué le plan d’orientation en cours, visant à ouvrir davantage de perspectives aux jeunes ultramarins, notamment en facilitant l’accès aux concours et aux grandes écoles.

Mémoire réunionnaise et figures inspirantes

Dans un moment empreint d’émotion, Huguette Bello a tenu à rappeler l’importance de la mémoire réunionnaise. Elle a cité Marie Colardeau, première femme avocate de l’île, les résistantes Marguerite Joselon et Paul Pignolet de Franklin, Ambroise Vollard, marchand d’art sans qui Picasso n’aurait peut-être jamais été connu, Félix Guyon, pionnier de l’urologie, et Joseph Bédier, médiéviste à l’origine de la transmission de Tristan et Iseult.

Les femmes réunionnaises sont aujourd’hui plus diplômées que les hommes dans la tranche des 25–34 ans, et a lancé un appel vibrant :

« Brisez le plafond de verre. Donnez-lui un coup de tête. Aucun métier ne vous est interdit. Osez. »

 

Cette rencontre a été bien plus qu’un simple échange. Elle a révélé une jeunesse réunionnaise consciente de ses racines, fière de son identité, et résolument tournée vers l’avenir. À travers leurs récits, les étudiants ont prouvé que l’excellence n’a pas de frontière, et que La Réunion peut et doit être représentée dans les plus hautes sphères de l’enseignement, de la recherche et de la culture.

1 Commentaire

  1. de la figuration pour nous promettent Mont et merveilles, créoles lé pas couillons en attendant ils vont nous ponctionner nos jours fériés pour payer tous leurs frais d’avions et de gardes ainsi que leurs vacances.

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