L’influenceur et humoriste réunionnais connu sous le pseudonyme “Kenza” a été récemment jugé pour des accusations de violences conjugales. Il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis.
Contexte et déroulé judiciaire
L’affaire a commencé lorsqu’une utilisatrice des réseaux sociaux a publié des vidéos l’accusant de violences à son encontre. Ces contenus ont conduit à un dépôt de plainte, puis à une garde à vue de l’influenceur au commissariat Malartic le 22 septembre. Il a été déféré devant le tribunal de Saint-Denis (tribunal de Champ Fleuri) où il a reconnu les faits.
Au cours du procès, la victime a été reconnue comme son ancienne petite amie. En plus de la peine principale, Kenza s’est vu imposer une interdiction de contact avec elle pendant deux ans, ainsi qu’une obligation de réaliser un stage de sensibilisation aux violences intra-familiales. Il a également été condamné à verser 1 700 € en dommages et intérêts.
Réactions et conséquences
À l’annonce du verdict, Kenza a réagi sur ses réseaux sociaux, exprimant un sentiment de perte :
« J’ai tout perdu aujourd’hui », a-t-il déclaré, mentionnant son incertitude quant à la poursuite de sa carrière d’influenceur.
Ce cas soulève de nouveau la question de la responsabilité des personnes publiques, notamment celles très exposées sur les réseaux sociaux, dans le contexte de violences domestiques. Il rappelle que la visibilité médiatique ne les met pas hors de portée de la justice, et souligne l’importance de dispositifs de soutien aux victimes et de mesures de prévention contre les violences intrafamiliales.


