La deuxième journée de Ligue des champions a offert deux soirées contrastées pour les clubs français, mais toutes deux marquées par un souffle épique. À Montjuïc, le Paris Saint-Germain a réalisé un coup de maître en s’imposant face au FC Barcelone (2-1) grâce à son sang-froid et à l’émergence de sa jeunesse. De son côté, l’AS Monaco, malmenée par Manchester City, a trouvé les ressources pour accrocher un nul inespéré (2-2) au terme d’un match à rebondissements.
Le Barça avait pourtant lancé les hostilités avec l’ouverture du score signée Ferran Torres, exploitant une erreur parisienne. Mais ce PSG amoindri n’a pas douté. Juste avant la pause, Senny Mayulu, 18 ans, a profité d’une mauvaise relance catalane pour égaliser et offrir un premier tournant au match. La seconde période a vu Paris hausser le ton, pressant plus haut et multipliant les occasions. Dans le temps additionnel, Gonçalo Ramos, entré en fin de rencontre, a crucifié Barcelone sur un centre précis de Hakimi. Au-delà de la victoire, c’est la résilience et la fougue d’un collectif remodelé qui ont marqué les esprits.
À Louis-II, Manchester City a cru tenir sa victoire. Erling Haaland, impérial, a frappé à deux reprises en première période, rappelant pourquoi il est l’attaquant le plus redouté d’Europe. Mais Monaco n’a pas abdiqué. Dès le retour des vestiaires, Jordan Teze a réduit l’écart d’une frappe puissante qui a réveillé son équipe. Poussés par leur public, les Monégasques ont continué à y croire et ont été récompensés dans le temps additionnel : Eric Dier a transformé un penalty obtenu après intervention de la VAR, arrachant un point au terme d’un scénario improbable.
Ces deux rencontres livrent un enseignement commun : la capacité des clubs français à refuser la fatalité. Paris a renversé une situation défavorable en s’appuyant sur ses jeunes et sur une mentalité de fer, tandis que Monaco a résisté à l’armada mancunienne pour sauver l’essentiel. Dans un groupe relevé, chaque point comptera, et cette deuxième journée restera comme celle où les représentants français ont montré qu’ils pouvaient défier les plus grands d’Europe, parfois même contre le cours du jeu.


