RUP comme Régions Ultra-Périphériques dont fait partie la Réunion. Le 18 novembre a marqué une date importante pour les territoires ultramarins de l’Union européenne. Ce jour-là, à Bruxelles, s’est tenu le grand Forum de l’Union européenne sur les régions ultrapériphériques (RUP), un rendez-vous politique majeur réunissant l’ensemble des acteurs concernés : le vice-président exécutif de la Commission européenne, Raffaele Fitto, accompagné de trois commissaires européens, les ministres des Affaires européennes de France, d’Espagne et du Portugal, des représentants du Parlement européen, du Conseil, du Comité des régions, les présidents des régions ultrapériphériques, ainsi que plusieurs élus locaux.
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Cet évènement politique, initié par le vice-président Raffaele Fitto, lui-même ancien président de région, avait pour objectif d’adapter les normes européennes aux RUP et d’intégrer, enfin, leurs spécificités dans les politiques publiques européennes, comme le veut l’article 349 du Traité de fonctionnement de l’Union européenne (TFUE).
Le forum d u 18 novembre constitue un moment majeur dans le processus de mobilisation des énergies au service de nos outremer. « Il est le résultat d’un travail de sensibilisation mené notamment par André Rougé (complètement à gauche sur la photo de Une) lors de la visite à Mayotte du vice-président Fitto en avril dernier ».
En tant que coordinateur du groupe des Patriotes pour l’Europe au sein de la commission du développement régional du parlement européen (commission REGI), André Rougé y a porté la voix des acteurs locaux, en particulier les agriculteurs ultramarins confrontés à des normes pensées pour des climats tempérés et les pêcheurs pénalisés par des règles conçues pour de grandes flottilles européennes. Voici le communiqué de presse d’André Rougé : « les nouveaux équilibres politiques au sein du Parlement européen depuis 2024, avec un important groupe Patriotes pour l’Europe, ont créé les conditions favorables à la recherche de solutions concrètes pour les outremer. La nomination par Giorgia MELONI de Raffaele FITTO comme vice-président exécutif de la Commission européenne, permet également de travailler de façon plus confiante.
Lors du Forum, j’ai rappelé – comme coordinateur au sein de la commission du développement régional du Parlement européen – qu’accorder un traitement caractéristique aux outremer n’est pas un privilège. Il s’agit de faire jouer l’esprit et la
lettre de l’article 349 du Traité de fonctionnement de l’Union européenne (TFUE).
Malgré cet article 349, les normes européennes ne sont toujours pas adaptées aux réalités des territoires ultramarins. Ce déficit d’adaptation affecte notamment les flottilles de pêche comme celle de Mayotte, dont la taille des bateaux ne permettait pas leur prise en compte pour l’accès aux fonds européens. Idem pour les produits phytosanitaires avec un règlement européen pensé pour l’Europe continentale créant des impasses agro-techniques limitant la productivité des filières comme la banane des Antilles, la canne à sucre, la vanille et l’ananas. Cet angle mort est d’autant plus choquant que les consommateurs ultramarins se trouvent exposés à des productions frontalières dont on ne contrôle aucune législation phytosanitaire.
J’ai demandé que soient instituées deux obligations pour toute les législations de l’UE,
actuelles ou à venir, susceptibles d’affecter les outremer : une étude d’impact obligatoire, avant la finalisation des propositions de texte de l’Union européenne et une clause d’adaptation intégrée à chaque texte si l’étude d’impact en démontre la nécessité
Avant toute proposition de législation européenne, mener une concertation entre les États concernés par les outremers – France, Portugal, Espagne -, les régions ultramarines et les députés concernés au Parlement européen.
Avec mon collègue Rody TOLASSY j’ai souligné l’ouverture de Raffaele FITTO sur ces
questions. Il faut maintenant que la Commission européenne donne une suite concrète
à ces propositions au premier semestre 2026 comme elle s’y est engagée ».



Ouf c est grace a ou qubon est sauvé pauvre chien galeux