C’est au cœur du Parc de la Providence que les Républicains de Saint-Denis ont lancé leur rentrée politique ce matin. Entre « appels à l’unité, parole donnée à la jeunesse et affirmation d’une candidature d’expérience avec René-Paul Victoria », la rencontre a marqué le point de départ d’une mobilisation décisive en vue des municipales de 2026.

Le choix du site de La Providence n’est pas anodin : ce lieu chargé d’histoire incarne l’idée de renouveau et symbolise la volonté de tourner une nouvelle page pour Saint-Denis. C’est dans ce cadre que militants et sympathisants se sont retrouvés pour un moment fort de mobilisation et de dialogue.

Richenel Hubert ouvre le débat : « reprendre la mairie après 18 ans de gestion socialiste »

C’est Richenel Hubert, délégué LR de la 1ère circonscription, qui a ouvert le débat. Il a rappelé avec force que la capitale est dirigée « depuis 18 ans par les socialistes » et « qu’il est impératif, pour redonner à Saint-Denis son dynamisme et son rayonnement, de remporter la mairie en 2026 ». Son intervention a posé le cadre : « l’unité et la mobilisation des Républicains sont des conditions essentielles pour construire une alternance crédible face à la majorité sortante. »

René-Paul Victoria : «une candidature d’expérience pour transformer Saint-Denis »

Figure incontournable de la droite réunionnaise, René-Paul Victoria a confirmé son intention de conduire une liste LR pour les municipales de 2026.

« Le projet politique, c’est changer la municipalité à Saint-Denis. »

Son ambition est claire : « redonner à la ville son statut de capitale rayonnante, après des années de gestion socialiste ». Fort de son parcours et de son enracinement local, il souhaite « bâtir une équipe solide, mêlant jeunesse et expérience, capable de répondre aux défis de la commune ».

« Je veux être le mentor, celui qui tire, et à un moment donné, je leur donne le guidon du TGV », a-t-il lancé avec conviction.

La jeunesse dionysienne prend la parole et sa place

Entourée d’un collectif de jeunes militants, Éline s’est faite porte-voix d’une génération prête à s’engager. Militante depuis ses 18 ans, elle a affirmé « avec conviction » que les jeunes veulent « « faire les choses correctement  en apportant énergie et dynamisme » mais aussi en demandant un accompagnement sérieux.

« On veut bien faire les choses, mais seuls, on n’y arrivera pas. » martèle Eline.

Pour elle et ses camarades, « l’alliance entre les jeunes et les anciens est la clé pour bâtir des projets durables ». Tous voient en René-Paul Victoria « le mentor capable de transmettre son expérience et de guider cette nouvelle génération vers des réussites concrètes pour Saint-Denis. »

Un constat lucide sur les urgences de la ville

Emmanuel Virin, délégué LR de la 6ᵉ circonscription, a dressé un état des lieux sans détour : « insécurité croissante, déclin économique, abandon de projets structurants comme le Pôle Océan. Il a dénoncé « l’hypercommunication municipale qui masque les réalités du terrain et appelé à un sursaut collectif ».

Selon lui, « le changement ne peut venir que d’une personnalité reconnue et crédible, capable de fédérer les quartiers autour d’un projet cohérent ». Il poursuit : « La personne la plus à même de guider cette jeunesse dionysienne, c’est René-Paul Victoria. » affirme t-il sans ambiguïté.

Le soutien de la direction départementale

Présente à cette rentrée politique, Béatrice Sigismeau, secrétaire départementale par intérim des Républicains, a rappelé son rôle de rassemblement dans un contexte particulier, marqué par le décès de Michel Fontaine. Tout en réaffirmant son soutien à l’ensemble des sections locales et en particulier à celle de Saint-Denis, elle a salué l’engagement de René-Paul Victoria, « pilier des LR» dans la commune, mobilisateur et porteur du drapeau républicain. Elle a assuré vouloir accompagner militants et sympathisants jusqu’aux échéances internes de 2026, en soulignant l’importance de maintenir l’unité et la dynamique collective du mouvement.

Dans les prochains mois, les Républicains de Saint-Denis entameront une phase décisive de mobilisation, de structuration et de dialogue avec les habitants.

« Ce n’est que le début », comme l’a souligné René-Paul Victoria, et chaque rencontre, chaque engagement local contribuera à bâtir une alternative forte pour mars 2026.