Après trois ans et demi d’incarcération, Cécile Kohler et Jacques Paris, accusés d’espionnage en Iran, ont quitté la prison mardi 4 novembre. Selon les autorités iraniennes, ils sont libérés sous caution et resteront sous surveillance jusqu’à la prochaine étape judiciaire.
Condamnés respectivement à 20 et 17 ans de prison en octobre dernier, ils étaient les deux derniers citoyens français officiellement détenus en Iran. Malgré cette libération, leur retour en France n’est pas encore possible. Ils se trouvent actuellement en sécurité à la résidence de l’ambassadeur de France à Téhéran, en attendant leur libération définitive, a précisé le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
L’ambassadeur Pierre Cochard a rapporté que les deux Français avaient demandé à remercier leurs familles et tous ceux qui les ont soutenus, soulignant que ce soutien avait été crucial pour eux. « Je les ai trouvés très heureux, très soulagés », a ajouté le diplomate.
Le président Emmanuel Macron a exprimé sur X son « soulagement » et indiqué que les dialogues se poursuivent pour leur retour rapide en France. Les familles ont également réagi, se disant enfin capables « d’entrevoir le bout du tunnel ».
Les avocats des deux détenus ont rappelé que, malgré cette étape, ils ne sont pas véritablement libres, étant toujours empêchés de quitter l’Iran. Après 1 277 jours de détention, cette libération sous caution constitue néanmoins un premier pas vers la fin d’une longue épreuve.


