La commune des Avirons s’est réveillée ce matin sous le choc. Dans la nuit, des individus ont arraché, piétiné et détruit une partie des jardins fleuris et des plantations menées dans le cadre du programme communal de reconquête de la biodiversité.
Selon le maire, Éric Ferrere, il s’agit d’« un acte d’une profonde lâcheté », qui porte atteinte à la fois à la nature et au patrimoine collectif :
« Vous avez détruit des plantes, mais jamais notre détermination.Pourquoi s’en prendre à ce que la Terre a de plus précieux ? Pourquoi détruire ces plantes rares, ces espèces uniques, silencieuses gardiennes de notre équilibre ? Ces êtres vivants ne demandaient rien, sinon de continuer à exister, à embellir notre monde, à offrir à ceux qui viendront après nous un fragment de beauté, de vie et d’espoir. Et pourtant, vous avez choisi de les anéantir.Ce que vous avez commis n’est pas un simple acte de vandalisme : c’est une blessure profonde infligée à la nature, un crime contre la vie elle-même. En saccageant ce patrimoine, vous n’avez pas seulement arraché des plantes de la terre, vous avez arraché un morceau de notre histoire, de notre avenir, de notre âme collective.Qu’est-ce qui habite votre esprit au moment d’écraser ce qui ne peut se défendre ? Est-ce de l’indifférence ? De l’ignorance ? Ou simplement une absence totale de respect pour ce qui vous dépasse ? Votre geste révèle un vide immense, une incapacité à comprendre que ces êtres vivants sont bien plus que de la végétation : ils sont des témoins silencieux de notre planète, des alliés essentiels de notre existence.Vous devrez tôt ou tard répondre de cette atteinte, devant les Avironnais, meurtris et révoltés par cette trahison, et devant la justice, qui protège ces vies fragiles que vous avez détruites. Sachez-le : vos actes laisseront une trace, et la nature, malgré tout, se relèvera. Mais elle se souviendra. Et l’histoire retiendra que, face à sa beauté, certains ont choisi la destruction.Mais notre engagement sera plus fort que votre ignorance. Nous replanterons ce que vous avez arraché, nous protégerons ce que vous avez tenté d’effacer, et nous transmettrons à nos enfants une leçon de courage, de respect et de responsabilité. Car chaque graine que nous remettrons en terre sera un acte de résistance. Chaque plante qui repoussera sera la preuve que l’amour de la vie est plus puissant que la haine et la bêtise. », a-t-il déclaré.
Un lourd préjudice écologique et humain
Les dégâts sont considérables : des dizaines de plants, issus de pépinières communales et cultivés avec soin, ont été détruits. Ces plantations faisaient partie d’un vaste plan ayant déjà permis de mettre en terre plus de 6 000 arbres endémiques et indigènes.
Pour les agents communaux mobilisés depuis plusieurs années, le coup est rude.
« Voir ainsi une partie de leur travail réduit à néant en une seule nuit est profondément révoltant », souligne le maire.
Une plainte a été déposée. La gendarmerie a ouvert une enquête afin d’identifier les auteurs de ces actes de vandalisme. Le maire promet que la commune ira « jusqu’au bout » pour que justice soit faite.
« Vous avez détruit des plantes, mais jamais notre détermination »
Dans un second message particulièrement fort, Éric Ferrere s’adresse directement aux responsables, dénonçant une attaque contre la vie elle-même :
« Cette nuit, un acte d’une profonde lâcheté a été commis sur notre commune. Des individus mal intentionnés ont saccagé notre biodiversité originelle et détruit les jardins fleuris que nous entretenons avec tant de soin. C’est un véritable crime contre la nature, contre notre environnement et contre les espèces endémiques et indigènes, protégées par la loi, que nous nous efforçons de préserver.
Des dizaines de ces plantes, patiemment cultivées dans le cadre de notre programme communal de reconquête de la biodiversité, ont été arrachées, déchirées, piétinées. Ce geste insensé représente un coup dur pour nos agents de la biodiversité qui, avec passion et dévouement, ont déjà planté plus de 6 000 arbres endémiques et indigènes. Voir ainsi une partie de leur travail réduite à néant en une seule nuit est profondément révoltant.
Une plainte sera déposée, et une enquête de gendarmerie est d’ores et déjà en cours pour identifier et sanctionner les responsables de ces actes d’incivilité et de cruauté.
Je suis indigné, profondément choqué par tant de méchanceté et de mépris. Mais je refuse de céder au découragement. J’ai assuré nos équipes que nous continuerons ce combat, plus déterminés que jamais. Pour chaque plante détruite, nous en planterons dix autres. Nous ne plierons pas face à la bêtise et à la haine : nous ferons de ce saccage un moteur supplémentaire pour défendre notre biodiversité, notre patrimoine naturel et l’avenir de notre île. »


