Un scandale de santé publique d’une ampleur inédite secoue l’Europe, révélant les failles béantes du système de Procréation Médicalement Assistée (PMA) et de contrôle des gamètes. Au cœur de l’affaire : un donneur de sperme danois dont le patrimoine génétique est porteur d’une véritable bombe à retardement, un gène prédisposant au cancer, et qui a servi à concevoir des dizaines d’enfants à travers le continent.
L’ombre du syndrome de Li-Fraumeni
Le donneur en question est porteur d’une mutation génétique rare, connue pour augmenter drastiquement le risque de développer divers cancers, notamment le redoutable syndrome de Li-Fraumeni (SLF). Cette maladie héréditaire expose les porteurs à un risque très élevé de cancers multiples et précoces.
Selon les dernières estimations, au moins 67 enfants auraient été conçus en Europe avec ce sperme, bien que l’article initial du Figaro évoque près de 200. Rien qu’en Belgique, 52 enfants nés entre 2008 et 2017, impliquant 37 familles, sont directement concernés. L’onde de choc s’étend sur une douzaine de pays, dont l’Allemagne, l’Espagne, l’Irlande, les Pays-Bas et la Pologne. La réalité est déjà sombre : au moins dix cas de cancer ont été diagnostiqués chez les enfants issus de ces dons, confirmant les risques génétiques encourus.
Dysfonctionnements en série et réglementation bafouée
L’affaire met en lumière des dysfonctionnements graves et une utilisation des dons qui a manifestement échappé à tout contrôle. L’un des points les plus choquants concerne le non-respect flagrant des plafonds nationaux. En Belgique, par exemple, un donneur ne peut être attribué qu’à un maximum de six femmes pour éviter les risques de consanguinité et de propagation de pathologies génétiques. Or, ce donneur danois a largement outrepassé ces limites, son sperme ayant été utilisé pendant près d’une décennie, de 2008 à 2017.
L’alerte n’a été lancée qu’en 2023, suite à l’identification de cas de cancers chez les enfants, soulevant des questions fondamentales sur le manque de vigilance et la lenteur de la transmission de l’information entre les agences de santé nationales et les ministères.
Leçons pour l’avenir de la PMA
Cet événement tragique ne manque pas de provoquer une réaction acerbe dans certains milieux. On peut ironiser sur le fait que l’Europe est capable de traquer avec zèle l’origine d’un produit alimentaire, mais semble avoir oublié les contrôles les plus élémentaires sur l’élément vital de la procréation.
L’affaire rappelle avec force que la génétique est loin d’être une simple loterie. Elle impose une réévaluation urgente des protocoles de dépistage génétique dans les banques de sperme. Les familles, aujourd’hui confrontées à cette effrayante réalité médicale, exigent des comptes et des garanties. Les autorités sanitaires danoises se retrouvent dans l’œil du cyclone, forcées de justifier l’absence de traçabilité et de contrôle sur un don qui a potentiellement mis en danger des générations d’enfants à travers le continent. Il est impératif que cette crise conduise à une harmonisation et un renforcement drastique des normes européennes en matière de PMA.
Source : Le Figaro du 10/12/2025



A trop vouloir dépasser le maître de l’univers en expérimentant beaucoup de recherches certes pour facilité la fécondation, mais ce que vous n’avez pas compris si dieu ne vous accorde pas a être des parents après maintes et maintes essaies c’est que c’est comme ca ok ??
Le mariage pour tous,
si dieu l’accorde c’est que c’est comme ça OK ?
Y regarde aussi le profil intello du donneur. Mais nous connait que l’intelligence c’est un affaire qui achète pas. La preuve : le fils du père de la relativité…