Ils étaient nombreux, très nombreux ce matin au Complexe sportif Edmond Albius, venus avec espoir, détermination et souvent un CV en poche. À l’occasion de la quatrième édition du Village de l’Emploi, jeunes diplômés, demandeurs d’emploi ou en reconversion se sont massés autour des stands, espérant décrocher un des 300 postes proposés par les entreprises, les institutions et les centres de formation mobilisés.

Organisé par la mairie du Port, en partenariat avec France Travail et divers acteurs du territoire, ce forum représente bien plus qu’un salon : c’est une passerelle vers l’avenir, un lieu de rencontres, d’accompagnement, d’écoute et de solutions concrètes.

Encourager, soutenir, insérer

Pour Ali Mihidoiri, adjoint au maire du Port, cette initiative incarne l’engagement fort de la commune :

« Nous refusons que les jeunes ne soient pas insérés, pas formés. Le Village de l’Emploi est une réponse directe, avec pour objectif au moins 300 recrutements à l’issue de cette journée. »

Du côté du Département, Isabelle Erudel rappelle les dispositifs mis en œuvre : le TAGE, le TAG pour les plus de 50 ans, ou encore le prêt ADEN pour soutenir les porteurs de projets.

« Il faut être là, solidaire, surtout quand certains jeunes diplômés peinent à trouver leur voie. »

France Travail, représenté par Patrice, confirme :

« Entre 450 et 500 postes sont proposés aujourd’hui. Les jeunes peuvent aussi bénéficier d’ateliers de coaching, de simulations d’entretien, et de modules numériques. »

Témoignages inspirants et projets porteurs

Le terrain regorgeait d’initiatives concrètes et de récits encourageants :

• “Les Palettes de Marguerite”, avec leurs ateliers bois, fer et couture, offrent aux salariés des contrats d’insertion et valorisent la revalorisation de matériaux.
• La Gendarmerie détaillait ses voies d’accès selon l’âge et le diplôme, avec des perspectives de carrière variées (plus de 300 métiers).

• Endemia formation, avec ses jeunes apprentis, proposait une démonstration culinaire métissée et inventive.

Plusieurs jeunes ont également partagé leurs parcours :

• Jeffrey, comptable, souhaite intégrer une structure régionale.
• Atoumani, en réflexion, s’intéresse à la sécurité et à la maintenance.
• Ella cherche une entreprise pour son master en petite enfance ou en commerce.

Cette matinée aura permis aux jeunes de tisser des liens, de se projeter et, pour certains, de repartir avec une promesse d’embauche ou de formation. En toile de fond, l’engagement collectif des institutions, des entreprises et des associations pour une insertion durable et porteuse de sens.