Le PLR dénonce une entrave démocratique à l’Assemblée nationale mauricienne

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« Le mercredi 26 mars, Joanna Bérenger, junior ministre de l’Environnement à Maurice, a pris la parole en créole mauricien au Parlement de l’île sœur.

Elle a cependant été immédiatement interrompue par la présidente de l’Assemblée nationale, Madame Shirin Aumeeruddy-Cziffra, qui lui a enjoint de poursuivre son discours en anglais ou en français.

Le PLR exprime sa profonde incompréhension face à cette interprétation rigide et rétrograde du règlement de l’Assemblée nationale mauricienne. Cette décision est d’autant plus regrettable qu’elle émane de Madame Aumeeruddy-Cziffra, une figure avec laquelle nous avons partagé tant de combats pour la démocratie et les droits fondamentaux.

De nombreux spécialistes du droit s’accordent à dire qu’une lecture plus ouverte et démocratique du règlement parlementaire permettrait l’usage du créole mauricien.

Empêcher une élue de la nation de s’exprimer dans la langue maternelle de l’immense majorité des Mauriciens constitue une entrave démocratique inacceptable. Il est paradoxal et profondément dommageable que la langue qui unit le peuple mauricien soit bannie de l’enceinte où se discutent les affaires du pays.

Le PLR exprime son indignation face à cette décision et apporte son soutien total à Joanna Bérenger, qui a conclu son intervention par ces mots lourds de sens : « Mon discours sera, comme le créole mauricien aujourd’hui, réduit au silence. »

La reconnaissance des langues régionales est un combat essentiel pour l’émancipation des peuples. Le PLR réaffirme son engagement en faveur de la diversité linguistique et espère que les autorités mauriciennes seront amenées à reconsidérer cette posture d’un autre temps, afin de permettre à toutes et à tous de s’exprimer librement dans la langue qui leur est propre. »

2 Commentaires

  1. Peut être que zot la senti à zot diminuer. Dan le sens que en exprimant dan out langue maternelle ou va mieux comprende. Parce bana na aucun problème à exprime à zot créole. Le ministre y cause créole bien avant que la Reunion la revendique son causé créole. Bon peu y préfère zot français macotte parce la honte de zot créole
    (en parlant de la reunion).

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