Du 7 au 11 novembre, le Comité Lutte Réunion organisait sa toute première formation d’animateurs sportifs spécialisés en grappling (BF1), une grande première sur l’île. Le Lutte Club Saint-Joseph a lui aussi contribué à cette entreprise en se chargeant de l’organisation du stage.
Le Comité régional de lutte de La Réunion donne une impulsion de plus à l’expansion du grappling sur l’île, pendant quatre jours des sessions de formation au Brevet fédéral 1 de grappling (FFLDA) ont été menées avec succès à Saint-Joseph.
Grappling ? Cette discipline associée de la Fédération Française de Lutte a le vent en poupe depuis plusieurs années, notamment suite à la légalisation du MMA en France, en 2020.
En formant des animateurs et entraîneurs à ce dérivé du jiu jitsu brésilien, le Comité régional de lutte s’ouvre les portes d’un monde plus vaste : une nouvelle activité, de nouveaux licenciés et une dynamique qui tend à se déployer sur tout un territoire.
Afin d’enseigner les subtilités techniques et pédagogiques propres à cet hybride entre phases de lutte et de soumissions (clées/compressions/étranglements…), le Comité Lutte Réunion, en étroite collaboration avec Loic Angama (responsable de la Commission régionale grappling) a fait appel à une pointure : Kévin Rénia, ceinture violette et champion d’Europe master en Gui.
Au total, 5 stagiaires ont suivi cette formation riche en contenus : des cours sur les aspects sécuritaires de la pratique, sur l’arbitrage, la diction, l’apprentissage technique ou encore sur la structuration de séance. Au cours de ces quatre jours, les futurs animateurs ont baigné dans l’univers du grappling en jonglant entre théorie et pratique. La totalité de la prestation était dispensée à Saint-Joseph, au gymnase Achille Grondin (quartier général du LCSJ) et au centre de formation My Academy qui a mis à disposition son infrastructure.
Samuel Dijoux, entraîneur au LCSJ et initiateur de ce projet de formation, s’est attelé à cette mission de développement dans le cadre de sa formation DEJEPS (Diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation et du sport). Le vice champion de France lutte de 2017, encore en activité, avait à cœur de contribuer à la diffusion du projet fédéral de la FFLDA sur son île.
Le Comité Régional de Lutte de la Réunion


