Le CRPMEM de La Réunion appelle l’État à poursuivre la concertation sur la pêche de loisir

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Face au projet de modification de la réglementation de la pêche maritime de loisir à La Réunion, le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins (CRPMEM) appelle l’État à maintenir le dialogue et à poursuivre la concertation avec les représentants du secteur avant toute mise en consultation publique.

Le 31 octobre dernier, la Direction de la mer Sud océan Indien a transmis aux acteurs concernés un projet d’arrêté modifiant celui du 15 juillet 2008, qui encadre la pêche de loisir dans les eaux réunionnaises. Cette révision, attendue par la pêche professionnelle pour faire face à la dégradation des stocks de poissons, suscite toutefois des inquiétudes au sein de la profession.

Réunis en Bureau exceptionnel, les élus du CRPMEM ont rappelé leurs attentes : une meilleure connaissance des prélèvements réalisés par la pêche de loisir, la quantification des captures, ainsi que la limitation des prises sur les espèces en surexploitation. L’organisation souhaite que les futures mesures soient réalistes, applicables et contrôlables.« Il est essentiel de poursuivre les échanges avant d’engager la consultation du public », insiste le président du CRPMEM, Gérard Zitte, qui se dit prêt à « participer activement à de nouvelles réunions de négociation avec la pêche de loisir ».

Le CRPMEM encourage par ailleurs l’État et la Région Réunion à relancer les formations du Certificat d’aptitude au commandement à la petite pêche (CACPP), afin d’accompagner la professionnalisation des pêcheurs de loisir désireux de franchir le pas.

Enfin, le Comité appelle à instaurer une gouvernance partagée de la ressource halieutique, associant pêcheurs professionnels, pêcheurs de loisir, scientifiques, associations environnementales et services de l’État. Une démarche de concertation, estime le CRPMEM, indispensable à la préservation du patrimoine marin réunionnais.

1 Commentaire

  1. Le rêve des pecheurs pro, eliminer la présumée concurrence des pecheurs de loisir dont je fais partie. Quelle concurrence en fait ? Dix poissons depuis le début de l’année ce qui fait un prix au kilog du poisson plus cher que le caviar. S’ils obtiennent gain de cause et que les sorties en mer soient synonyme de contrôle, on saura dénoncer leurs abus.

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