Dans un communiqué, la préfecture a annoncé que « La période autorisée de pêche du bichique, alevin du cabot bouche ronde, a débuté ce lundi 1er septembre ». « Les pêcheurs professionnels et de loisir peuvent désormais faire leur retour aux embouchures des rivières de l’île et en mer, et ce jusqu’au 28 février 2026 selon la réglementation actuellement en vigueur. »
‘Afin de permettre le renouvellement d’une ressource particulièrement fragile, un arrêté préfectoral a été pris en décembre 2021 intégrant une période sans pêche de 6 mois permettant à l’espèce de se reproduire.
Une ressource qui reste rare et fragile
Les bichiques restent rares aux embouchures, qu’il s’agisse des bichiques fines (Cotylopus acutipinnis, endémique de La Réunion et Maurice et en danger d’extinction sur la liste rouge des espèces menacées UICN) ou des gros bichiques (Sicyopterus lagocephalus, classé vulnérable).
Les chroniques de données indiquent une baisse globale de la population de bichiques, qui appelle des mesures soutenues pour préserver ces espèces.
Différents statuts de pêcheurs possibles pour pêcher
Seuls les pêcheurs déclarés et autorisés par les services de l’État sont autorisés à pêcher.
Les associations de pêcheurs doivent disposer d’autorisations environnementales et d’occupation temporaire du domaine public pour pouvoir pêcher et entretenir les canaux de pêche, du fait de leur impact sur les milieux aquatiques. Avec l’appui continu de l’État de 2022 à 2024, la plupart des associations ont élaboré les dossiers permettant de disposer désormais de ces autorisations.
En complément de ces autorisations délivrées aux associations, les pêcheurs doivent chaque année se déclarer individuellement et être formellement autorisés par les services de l’État (DEAL ou DMSOI) pour pouvoir pêcher. Ils sont alors détenteurs d’une carte de pêche qui leur est demandée en cas de contrôle.
Les pêcheurs amateurs en eau douce (qui achètent une carte de pêche auprès de l’ADAPAEF et une licence auprès de la DEAL) et les pêcheurs de loisir en rivière en aval de la limite de la pêche en eau douce (qui déclarent leurs vouves à la DMSOI) : chaque pêcheur autorisé peut avoir 2 vouves maximum et pêcher 3 kg maximum par jour, pour une consommation limitée au cercle familial sans droit à la commercialisation. »



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