La France signale six nouvelles plateformes en ligne à la justice après le “scandale Shein”

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dans un renforcement de sa stratégie de régulation des marketplaces, le gouvernement français a porté à la justice six nouvelles plateformes de commerce en ligne, suite au scandale suscité par Shein. Les autorités pointent de graves dérives : vente de poupées à connotation pédopornographique, armes, et manquements dans la protection des mineurs.

Des infractions alarmantes relevées par la DGCCRF

Selon le ministre du Commerce, Serge Papin, les services de la répression des fraudes (DGCCRF) ont identifié plusieurs violations graves sur ces sites :

  • AliExpress et Joom proposaient des poupées “à caractère pédopornographique”.
  • Wish, Temu, AliExpress et eBay commercialisaient des armes de catégorie A, comme des poings américains ou des machettes, alors que ces ventes sont strictement interdites.
  • Par ailleurs, Wish, Temu et Amazon n’auraient pas respecté leurs obligations de filtrage des contenus à caractère pornographique auxquels les mineurs pourraient avoir accès.

Vers une action judiciaire

Le gouvernement affirme avoir saisi le procureur de la République concernant ces plateformes.  En plus, Serge Papin a annoncé une réunion à Bercy le 27 novembre avec les ministres du commerce de l’Union européenne, pour discuter de l’impact des marketplaces transfrontalières et des moyens d’une régulation coordonnée à l’échelle européenne.

Une politique cohérente : Shein et au-delà

Cette démarche s’inscrit dans un contexte déjà tendu vis-à-vis de Shein. Après la découverte de produits illicites (poupées, armes) sur sa plateforme, le géant de la fast-fashion avait déjà été visé par des procédures judiciaires.  Le ministre met en garde : “toute plateforme qui aura commercialisé des articles illicites aura le même traitement.”

Enjeux et réactions

  • Protection des mineurs : L’absence de modération efficace sur certains sites interroge la capacité des plateformes à empêcher l’accès des jeunes à des contenus choquants.
  • Responsabilité des marketplaces : Ces signalements soulignent la question de la responsabilité des plateformes, notamment quand les vendeurs tiers proposent des produits dangereux ou illégaux.
  • Coordination européenne : La réunion à venir à Bercy montre que Paris cherche à pousser pour une régulation plus forte à l’échelle de l’UE, face à des acteurs mondiaux du e-commerce.

2 Commentaires

  1. Zot l’a invente un affaire zot i maîtrise pas !!! zot l’a ouvert la boîte de Pandore : darknet , réseau sociaux , site en tout genre , arnaques , virus , etc … lé devenue totalement incontrôlable . le côté positif lé impacté par les dérapages en tous genres … ni connais pu su quel pied danser !!! lé devenue une danse macabre…. est t’il encore possible de redresser la barre ??? internet lé comme un bateaux en perdition …… plus l’IA pou achève la décadence….

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