Chaque 13 décembre, la raclette s’invite à l’honneur lors de sa journée internationale. Derrière ce plat généreux et convivial se cachent pourtant de nombreuses anecdotes, parfois surprenantes, qui expliquent en partie son immense popularité.

Une raclette… sans appareil électrique

À l’origine, la raclette ne se dégustait pas avec un appareil posé au centre de la table. Les bergers du Valais (Suisse) faisaient fondre une demi-meule de fromage près du feu, avant de racler la partie fondue directement sur des pommes de terre. L’appareil à raclette tel qu’on le connaît aujourd’hui n’est apparu que dans les années 1970, contribuant largement à la démocratisation du plat.

Un fromage protégé, mais une recette libre

Si le fromage à raclette du Valais bénéficie d’une appellation d’origine protégée, la « raclette » en tant que plat n’a pas de recette officielle. Résultat : chacun y va de sa version. Charcuteries variées, légumes, fruits de mer, fromage de chèvre ou même chocolat pour les plus audacieux… la raclette se réinvente sans cesse, parfois au grand dam des puristes.

Des records… très fromagers

La raclette inspire aussi des défis hors normes. Le record du monde de la plus grande raclette jamais réalisée a rassemblé plusieurs milliers de participants et nécessité des tonnes de fromage fondu. En France comme en Suisse, certaines villes organisent régulièrement des raclettes géantes, attirant des foules de gourmands prêts à patienter des heures pour une portion.

La raclette, reine de l’hiver… mais pas que

Si elle est indissociable des soirées hivernales, la raclette se déguste aujourd’hui toute l’année. Certains restaurants la proposent même en version estivale, accompagnée de légumes grillés ou de salades, preuve que ce plat n’est plus réservé aux longues nuits froides.

Un plat qui rassemble toutes les générations

La raclette fait partie de ces rares plats qui mettent tout le monde d’accord. Simple à préparer, participative et généreuse, elle favorise les échanges autour de la table. Chacun fait fondre son fromage à son rythme, choisit ses accompagnements, discute… Un rituel presque aussi important que le repas lui-même.

En cette Journée internationale de la raclette, une chose est sûre : qu’elle soit traditionnelle ou revisitée, la raclette reste avant tout un symbole de convivialité. Et comme le disent les amateurs, il n’y a jamais vraiment de bonne excuse… il y a toujours une bonne occasion.