Mercredi 13 août, une embarcation transportant 97 migrants a chaviré au large de l’île italienne de Lampedusa, dans le sud de la Méditerranée.
Le bateau a chaviré à environ 20 kilomètres au sud-ouest de Lampedusa, provoquant un bilan humain dramatique. Au moins 20 corps ont été retrouvés, tandis qu’une vingtaine de personnes sont portées disparues. Environ 60 rescapés ont été récupérés et conduits vers un centre d’accueil sur l’île.
Selon des témoignages rapportés par le Haut-Commissariat aux Réfugiés (UNHCR), les passagers venaient de Libye et se trouvaient à bord de deux embarcations. Suite à un incident sur l’un des bateaux, tous ont été transférés vers le second, un embarcadère en fibre de verre qui a chaviré sous le poids de la surcharge.
Ce tragique événement rappelle que la traversée maritime de la Méditerranée centrale reste l’une des routes migratoires les plus mortelles au monde. Selon les estimations, 675 personnes ont perdu la vie depuis le début de l’année dans ces conditions périlleuses. Ces chiffres s’ajoutent aux plus de 24 000 disparus ou morts au cours de la dernière décennie.
Le drame a suscité une vive émotion : un porte-parole de l’UNHCR a évoqué une « profonde angoisse », tandis que des autorités italiennes soulignent l’urgence de renforcer les voies légales d’immigration et de mieux protéger les migrants pour éviter que de telles tragédies se répètent.
