Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qu’on aborde encore trop peu, et qui pourtant concerne énormément de monde : la précarité hygiénique.
Un mot un peu technique, mais derrière, c’est très concret : des millions de personnes en France n’ont pas les moyens de se laver correctement, de s’acheter du dentifrice, du papier toilette, ou des protections hygiéniques…

Alors oui, l’Ifop et Dons Solidaires viennent de sortir leur baromètre 2025, et il y a quelques légères améliorations par rapport à l’année dernière… mais le fond du problème, lui, est toujours là !

Un Français sur deux a peur de ne pas finir le mois.

Et quand on ne peut pas boucler son budget, il faut faire des choix. Certains sautent des repas, d’autres renoncent à des produits d’hygiène.
Shampooing, savon, lessive, couches pour les bébés… ça devient du luxe pour trop de familles.

Et ce n’est pas juste une question de confort. C’est une question de dignité.

Quand on ne peut pas se laver, quand on n’a pas de protections hygiéniques, c’est tout un rapport à soi et aux autres qui est impacté : honte, isolement, perte de confiance… on le voit bien dans les témoignages recueillis par l’Ifop.

Alors oui, on parle un peu plus de ces sujets aujourd’hui. Mais ça reste trop souvent tabou, ou cantonné à certains milieux militants ou associatifs.

Et pourtant, ça touche des millions de personnes, et pas seulement celles qu’on imagine. Des étudiants, des travailleurs précaires, des parents solos, des retraités…

Alors en parler, c’est déjà un pas. Mais on attend surtout que ça bouge du côté des politiques, des entreprises, des grandes enseignes. Parce qu’en 2025, on ne devrait plus avoir à choisir entre se nourrir et se laver…