Les mers du Sud ne font pas de cadeaux, et le passage du Cap de Bonne-Espérance restera sans doute un souvenir marquant pour François “Fanch” Martin, skipper de FREE DOM HUA.
Après 27 jours de mer, la fatigue, la puissance des éléments et le manque de petits plaisirs du quotidien ont eu raison du moral, le temps de quelques jours difficiles.
Mais comme toujours, Fanch a trouvé la force de rebondir, avec sincérité, humour et beaucoup de cœur.
“C’est pas facile tous les jours ! Surtout après 27 jours en mer… Intimidé par la force qui nous entoure — la houle, le vent, les oiseaux, les baleines — tout est grand, beau, et plein d’énergie. Et ben toute cette énergie, ça m’a bouffé la mienne… J’ai un peu craqué.”
Dans son message, partagé sur la page de la Globe40, Fanch raconte sans filtre cette période de doute, les insomnies, l’envie de s’arrêter à Cape Town “pour faire un razzia sur le rayon chocolat, brioche, saucisson et fromage”, avant le déclic salvateur : un appel à Miranda, la famille, les amis, et le soutien indéfectible de son co-skipper Thibaut.
“J’ai repris la patate ! J’ai compris qu’il fallait aller au bout et pis c’est tout ! Pendant ce temps-là, mon pauvre Thibaut devait supporter un déprimé et gérer le bateau plus que d’habitude… Chapeau bas Thibaut, tu déchires tout !”
Fanch retrouve peu à peu sa bonne humeur et sa détermination, porté aussi par les échanges avec Julia du bateau Whiskey Jack :
“On se marre bien, on partage nos galères — et oui, tout le monde galère un peu.”
Aujourd’hui, le bateau FREE DOM HUA poursuit sa route vers l’océan Indien, avec le moral revenu à flot et l’énergie du large.
Parce que c’est ça, la Globe40 : une aventure humaine avant tout, faite de puissance, d’émotions et d’amitiés solides.
“C’est long, c’est souvent compliqué, mais l’arrivée chez nous va être magique ! Allez, nou larg pa comme on dit en créole !”
Un grand bravo à Fanch et Thibaut pour leur courage, leur sincérité et leur esprit d’équipe !
Message complet à lire sur la page Facebook de la Globe40
