Le refuge de la Caverne Dufour, dernière halte avant le sommet du Piton des Neiges, subit de plein fouet une fréquentation record. La sécheresse qui touche le secteur aggrave encore la situation, tandis que les comportements irrespectueux de certains visiteurs rendent désormais le quotidien des gérants extrêmement difficile. C’est ce que révèlent nos confrères du Quotidien dans l’édition de ce samedi 22 novembre.
Avec 19 000 nuitées par an et 100 000 randonneurs selon l’IRT, l’affluence sur le toit de La Réunion ne cesse de grimper depuis la période post-Covid. Luc Morel, qui codirige le gîte avec Alain Dijoux, confirme cette hausse permanente : « Ça augmente chaque année ». Le refuge affiche complet jusqu’à la fin novembre, mais le gérant reconnaît que l’accueil devient de plus en plus compliqué, notamment en raison du manque d’eau.
La sécheresse frappe durement l’établissement. Les sanitaires sont au cœur du problème : « C’est devenu impossible à gérer », souffle Luc Morel. Privé d’un approvisionnement suffisant, le gîte a dû fermer ses toilettes classiques et installer deux sanitaires chimiques. Mais ces derniers débordent en deux jours malgré une évacuation hebdomadaire par hélicoptère. Résultat : les visiteurs se soulagent dans la nature, laissant papiers et déchets tout autour du refuge. « C’est partout, ce n’est pas beau à voir », regrette-t-il.
Le gîte peut héberger 80 personnes et dispose d’une réserve de 250 000 litres d’eau. Mais avec la foule de randonneurs et de campeurs, la capacité est vite dépassée. L’absence de douches surprend certains touristes, alors que les locaux, eux, s’adaptent tant bien que mal. La pluie — seule source d’eau du refuge — n’est pas tombée depuis près de trois mois, une situation qui se dégrade « depuis quatre ou cinq ans ».
Un léger répit est attendu en décembre : plusieurs bungalows seront démontés à l’approche de la saison cyclonique, ramenant la capacité d’accueil à 48 couchages. Mais si la sécheresse perdure, les visiteurs devront monter leur propre eau depuis Cilaos. Le refuge vend des bouteilles de 1 litre à 4 euros pièce, acheminées, comme tout le reste, par hélicoptère chaque semaine.
Le gérant déplore également d’autres incivilités : certains randonneurs profitent que les clients quittent leurs lits pour gravir le sommet de nuit afin d’y dormir à leur place. Une mésaventure de plus pour les gîteurs.
Face à la situation, le Département planche sur la construction d’un nouveau refuge de 800 m², doté d’une capacité identique (80 lits) mais équipé de cuves de stockage plus importantes.
Depuis 37 ans, Luc Morel, 60 ans, veille sur ce lieu emblématique avec Alain Dijoux. Leur organisation familiale et une logistique millimétrée leur permettent de maintenir le gîte ouvert malgré les contraintes extrêmes du site. Le duo participe aujourd’hui aux concertations en vue de la création du futur bâtiment.



Un site comme le piton mérite une structure de meilleurs facturé du style gîte du volcan
Le Département à la capacité pour le construire
Pour l’eau une grande retenue en contrebas du gîte est envisageable pour le stockage de l’eau de pluie cela permettra de disposer de deux réseaux un pour le lavage et l’entretien et l’autre pour la consommation humaine ( eau potable)
Franchement c’est du n’importe quoi pour une île dite Intense ! Citernes héliportées a pomper a ste Rose tout l’eau qui se déverse dans la mer , a héliporter au gîte ! C’est vrai que cela a un coup mais remplir les hôtels c’est plus facile et moins cher ! N’est ce pas cerveau ? Qui paye ? Ombrine ou le mage ? C’est aussi bon de pisser dans la la nature et chier, le tangue s’en rafolle , c’est la biodiversité et pour le touriste sac a dos et radin cela l’est convient