Le 17 octobre dernier, la Mauritius Revenue Authority (MRA) a joué les fashion police au New Container Terminal. Et autant dire que le podium était bien rempli : 682 pièces Tommy Hilfiger, 578 articles Lacoste et 178 produits Chanel ont été interceptés… mais version “made in contrefaçon”.
Arrivés tout droit de Tanjung Pelepas, en Malaisie, à bord du navire Toconao, ces articles avaient tout pour plaire sauf l’authenticité. Grâce à un bon vieux profilage des risques, les douaniers ont flairé le coup fourré. Résultat : une cargaison qui aurait pu transformer les trottoirs en défilés de mode douteux a été stoppée net.
“Quand le crocodile a les dents fluo et que le logo Chanel ressemble à deux C qui se battent… c’est qu’il y a anguille sous étiquette.”
La MRA rappelle que la protection de la propriété intellectuelle n’est pas un accessoire, mais une priorité. Derrière chaque logo volé, il y a une marque qui perd, un consommateur qui risque, et une économie qui tousse.
Et si vous pensiez que porter du faux, c’est juste une affaire de style, détrompez-vous : certains produits contrefaits peuvent être dangereux pour la santé, surtout quand les matériaux sont aussi douteux que leur provenance.
Mieux vaut un t-shirt sans marque qu’un “Chanel” qui pique les bras. Et pour les amateurs de luxe à petit prix… le vrai chic, c’est de savoir dire non à la copie.
Source : L’Express.mu


