À l’approche des élections municipales de 2026, le débat sur le sens de l’engagement public et les priorités politiques locales s’intensifie. Dans ce contexte marqué par la vie chère, les inégalités persistantes et une défiance croissante envers les institutions, Éric Fruteau, ancien maire de Saint-André et figure du mouvement Demain Saint-André, prend position à travers un communiqué fort. Il y dénonce la proposition d’instauration d’une prime annuelle pour les maires, qu’il juge « déconnectée des réalités sociales et des attentes légitimes de la population », et appelle « à un recentrage des politiques municipales sur l’intérêt général et les urgences du quotidien ». Voici ci-dessous son communiqué de presse :
« À l’approche des élections municipales de 2026, l’approbation par le Sénat du soutien à la proposition du Premier ministre visant à instaurer une prime annuelle de 500 € pour les maires apparaît profondément indécente au regard de la réalité sociale vécue par la population.
Dans un contexte marqué par la vie chère, la précarité persistante et l’augmentation des inégalités, cette mesure déconnectée des urgences du quotidien ne peut qu’accroître la méfiance des citoyens envers leurs institutions. Elle envoie un signal profondément négatif à une population qui attend des réponses concrètes, de la justice sociale et une action publique utile.
Il est urgent de rappeler que l’engagement municipal ne se mesure pas à une prime, mais à la capacité des maires à agir efficacement pour leur territoire. Plutôt qu’une gratification financière, les élus locaux ont besoin d’une protection fonctionnelle renforcée, leur garantissant la sécurité et la sérénité nécessaires à l’exercice de leur mandat, ainsi que de moyens budgétaires adaptés aux enjeux de développement et de rattrapage des retards structurels.
À La Réunion, où les difficultés sociales sont plus importantes encore, nous appelons les maires et futurs candidats à faire preuve de responsabilité et de cohérence en refusant cette prime, en la dénonçant publiquement, et en soutenant un combat clair sur les véritables priorités municipales. Le silence de certains élus sur ce sujet interroge et devra être assumé devant les électeurs.
Les municipales de 2026 doivent être l’occasion d’un choix clair : celui d’une gouvernance de proximité, au service de l’intérêt général, et non de mesures symboliques en décalage avec les attentes légitimes de la population ».



Le maire sin binoit i crache pas dessus. Pou li c’est un pourboire.
si ou té maire ou noré prend les 500€ sans problème alors ferme
je rejoins le chambornois effectivement quand ou lété maire a ou avec oute madame zot la chier su zot bande camarades ça c’est vrai mais oublie pas c’est la population qui vote alors quand zot lé élu arrête fait zot dentelle car ce poste est éjectable pas acquis heureusement.
ou la même dit « ma pas dit a ou vote pou moin » n’est ce pas la mémoire vous revient ?
On a été des amis de longues dates et quand ou la été maire ou la snobe à moin Éric ou la esquive a moin pendant toute out mandat , moin la jamais demande a ou la charité mais juste d honorer out promesse de faire que jean Paul mais ou la été encore plus arrogant en disant que c est où le maire et c est ou qui commande
Si te donne aou ou norer refuser sa m etonne Simone kose vu ou les pu mairr
Si te donne aou ou norer refuser sa m etonne Simone
et poukoué ou refuse pas les 53% de surrémunération que ou encaisse tou lé mois ? ou la pu rien pou di ou essaye tire sur tout ce qui bouge.
Oui c’est triste d’augmenter les Maires alors que la population souffre.
Quand on n’est pas maire on se la ferme