Au fil des dernières semaines, la situation épidémiologique de notre territoire révèle un paysage sanitaire contrasté : tandis que la circulation du chikungunya poursuit son repli et que les derniers cas autochtones de dengue datent déjà de la semaine 17, d’autres menaces regagnent du terrain.
La leptospirose, fidèle à sa recrudescence saisonnière, impose de renouer avec les bons réflexes diagnostiques et un traitement antibiotique précoce pour éviter les formes graves. Parallèlement, les syndromes respiratoires aigus progressent ; la grippe A (H3N2), la grippe B et le rhinovirus co-circulent mais, pour l’heure, leur impact sanitaire reste limité. Même constat pour les gastro-entérites aiguës : les indicateurs en ville comme à l’hôpital repartent à la hausse, sans provoquer de tension majeure.











