Emmanuel Doulouma et Ruth Dijoux proposent un partenariat audacieux pour relancer l’aéroport de Pierrefonds

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À l’approche d’une décision judiciaire cruciale sur l’avenir de l’aéroport de Pierrefonds, Emmanuel Doulouma, président du parti Saint Pierre plus verte, et Ruth Dijoux, présidente du parti Ekilibre et candidate aux municipales 2026 au titre de l’Union des Saint-pierrois,  ont proposé une liaison directe avec Johannesburg à David Lorion, maire de Saint-Pierre et président de la CIVIS et Patrice Thien Ah Koon,  maire du Tampon et est président du syndicat Mixte de Pierrefonds Datés du 16 septembre 2025, leurs courriers suggèrent un partenariat stratégique avec l’Afrique du Sud, exploitant le G20 pour des discussions bilatérales.

Cette initiative vise à revitaliser Pierrefonds, en crise avec une baisse de trafic, en attirant une clientèle sud-africaine et stimulant le tourisme et les affaires. Elle propose aussi des collaborations en agriculture, culture, éducation et innovation, malgré les difficultés financières d’Air Mauritius et Air Austral, concentrées ailleurs.

Emmanuel Doulouma et Ruth Dijoux offrent leur soutien pour explorer cette voie, voyant en elle une opportunité de repositionner Pierrefonds comme hub régional. Ce projet pourrait renforcer l’attractivité de la Réunion tout en diversifiant ses partenariats, à condition d’adapter les capacités techniques de l’aéroport.

1 Commentaire

  1. Pierrefonds : au-delà des slogans, il faut des actes
    Je prends note des propositions de Mme Ruth Dijoux et de M. Emmanuel Doulouma sur l’avenir de l’aéroport de Pierrefonds, notamment l’idée d’une ligne directe avec l’Afrique du Sud. Mais il faut dire la vérité aux Saint-Pierrois et aux Réunionnais : sauver Pierrefonds ne se résume pas à lancer une annonce de campagne.
    Depuis plus de quatre ans, avec les élus de Saint-Pierre et le Département, nous menons un combat difficile pour que notre compagnie régionale ne délaisse pas Pierrefonds. Malheureusement, lors du dernier conseil d’administration, le directoire d’Air Austral a confirmé qu’il n’y aura pas de vols à Pierrefonds avant au moins deux ans voir plus, avec l’accord de la Région Réunion. Voilà la réalité à laquelle nous faisons face.
    Notre défunt maire, lui, n’avait pas attendu une campagne électorale pour agir. Il avait proposé deux pistes claires et courageuses :
    ouvrir la gestion de l’aéroport à un opérateur privé, comme c’est le cas pour Roland Garros ;
    faire de Pierrefonds un hub régional et une plateforme de fret au service notamment de notre agriculture.
    Ces idées avaient été soutenues mais sont restées sans suite. Aujourd’hui, elles apparaissent plus nécessaires que jamais, alors qu’Air Austral recule et qu’Air Mauritius peine à se positionner.
    Oui, une liaison avec l’Afrique du Sud ou les pays de l’Océan Indien serait une opportunité. Mais ce n’est pas une décision qu’un candidat peut décréter. Elle dépend de l’État, de la DGAC, des accords aériens et de la volonté d’opérateurs solides. Si c’était aussi simple, Pierrefonds serait déjà connecté à Johannesburg ou Durban depuis longtemps.
    La vraie question est donc la suivante : voulons-nous vraiment donner un avenir à Pierrefonds, avec un projet cohérent et partagé, ou voulons-nous nous contenter de promesses électorales sans lendemain ?
    Pour ma part, en tant que conseiller départemental et membre du syndicat mixte, je continuerai à défendre Pierrefonds avec lucidité et détermination. Mais je le redis : sauver cet aéroport demandera du courage politique, de la constance et une stratégie collective. Pas des slogans.

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